Manoir
Manoir d'Ardennes
Manoir d'Ardennes
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Autry-Issards
Anciennement région de : Auvergne
Souvigny
Ardennes
1832 C2 401, 402, 403, 404 ; 1987 C2 338
Isolé
Puits ; grange ; étable ; abreuvoir
1er quart 17e siècle
1623
Porte la date
Aubery Geoffroy (habitant célèbre) Dreuille Jacques II de (habitant célèbre)
En 1557, Geoffroy Aubery, maire de Moulins, achète la seigneurie d'Ardennes de Jacques de Montassiégé et Péronnelle d'Ardaine. Cet achat enrichit son prestige et le sens de son histoire, en lien avec Godefroy de Bouillon (jeu de mot sur Ardennes). Son fils Hugues, grènetier du grenier à sel de Moulins en 1578 devient seigneur d'Ardennes et donne naissance à la branche d'Ardennes. Il est représenté enfant sur le Vitrail des Croisades vers 1550 à la cathédral- e de Moulins, et âgé, accompagné de sa femme Anne Rouher, de ses deux fils et de ses trois filles, sur le Triptyque de la Crucifixion de cette cathédrale, daté de 1603. L'actuel logis a été bâti d'une pièce en 1623 (date gravée au dessus de la porte d'entrée). En 1690 Jacques de Dreuille, seigneur d'Issards, possède Ardennes. En 1722, la "maison" seigneuriale est composée d'un grand logis nommé "pavillon", d'une grange, d'une étable, cours, jardin, colombier, "mole" (meule?) et fossés (ces trois derniers disparus alors) , vignes et prés. Les bâtiments du domaine de la seigneurie consistent en une maison, grange, étable, jardin chènevière, vivier, vigne... La seigneurie possède une garenne, un bois de haute futaie, un taillis et un étang.
Grès ; enduit
Tuile plate
Rez-de-chaussée surélevé
Croupe
Escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie
La maison, en rez-de-chaussée surélevé, comporte une cave. Le toit à deux croupes est orné de trois lucarnes d'origine. Le logis est composé de deux pièces au rez-de-chaussée, une belle chambre à gauche et la cuisine-salle commune à droite. Au centre, couloir transversal avec escalier de pierre menant à l'étage. La porte d'entrée à ouverture en plein cintre et encadrement de pierre de taille est surmontée d'un oculus. A l'arrière de la maison, l'ancienne porte, cloutée et ornée de ferrures anciennes, a été conservée. Une barre transversale de bois située à l'intérieur renforce le dispositif de fermeture. Plafonds à la française. Cheminées datant de 1623 à hotte droite. Les linteaux sont en pierre (avec un blason autrefois peint) dans la chambre, et en bois dans la cuisine. Cette dernière comporte une bassie, un petit four à pâtisserie dans la cheminée, et sans doute un potager dans l'embrasure de la fenêtre sud. L'étage était pavé de tommettes et comporte une belle charpente d'origine. Aucune cloison n'a été retrouvée à cet étage par les actuels propriétaires. A l'est, une pièce destinée au four a été ajoutée plus tardivement, sans doute au 18e siècle. Les bâtiments agricoles sont plus récents (granges étables). Deux corbeaux ressemblant à des modillons décorés de sculptures géométriques y ont servi en remploi (grange étable ouest).
Menuiserie ; ferronnerie
Bon état
À signaler ; maison d'homme célèbre
Charpente ; porte
Propriété privée
2002
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Bruel Marie-Elisabeth
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88