Parc ; jardin ; clôture
Parc, jardin et clôtures de l'abbaye de Saint-Menoux
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Saint-Menoux
Anciennement région de : Auvergne
Souvigny
1832 B2 208 ; 1981 B4
En village
Clôture ; tour de jardin
Abbaye bénédictine de Saint-Menoux
IA03000056
4e quart 15e siècle
Amboise Madeleine d' (commanditaire) ; Boulay-Favier Marie-Gabrielle du (commanditaire)
Le parc, ou enclos, est une extension de l'abbaye vers le sud due à l'abbesse Madeleine d'Amboise (1461-1500). Il était clos de murs et cantonné de quatre tourelles. On s'y rendait depuis les jardins intérieurs, où se trouvait l'hôtel de l'abbesse, en empruntant une galerie à "arcade monumentale" (sic) qui traversait la rue du Couvent. Les descriptions du parc de la fin de l'Ancien Régime, nombreuses et précises, en donnent l'aspect à la fin du 18e siècle. Au bas du parc, vers le sud-ouest, était le potager du couvent, avec huit carrés, une fontaine ronde au centre, et un bassin en demi-cercle se déversant dans le Creux Saint-Martin. Deux plans aquarellés (1854) de ce potager sont conservés. En 1813, la fontaine existait encore et était dite "belle". Un oratoire avait été aménagé à la fin du 17e siècle dans la tourelle d'angle située à côté du potager. En 1907, on y voyait encore des peintures dégradées : anges adorateurs autour de l'autel et chérubins voletant autour de la colombe du Saint-Esprit sur un ciel bleu au plafond. Jardins intérieurs ou/et parc comportaient une charmille, un verger de deux cents arbres en espalier et environ cent arbres fruitiers (pommiers, poiriers et "arbres à noyaux" bordant les allées). Il y avait également dans le parc un bois ou bosquet. L'enclos fut vendu à la Révolution au curé Fallier, qui le détruisit. Dépouillé de ses arbres, de ses jardins d'agrément et de sa fontaine, il ne subsiste qu'à l'état de ruine. Le mur de clôture est conservé à l'ouest et au sud. Sur les trois tourelles qui marquaient les angles du parc, l'une est ruinée (sud-ouest) , une autre remaniée (sud-est) et les deux autres furent détruites lors de l'agrandissement du bourg. Un dessin de Bariau vers 1849 donne une vue de la tourelle nord-est. La galerie à arcade fut abattue en 1855.
Calcaire ; grès
Tuile plate
Toit conique
Le mur est bâti en moellons de calcaire et mortier rose ou blanc, sauf au sud (grès et terre parfois). De hauteur variable, il a 52 cm de large. Il est percé de nombreux trous d'écoulement, l'abbaye étant bâtie sur une colline. Le cabinet conservé a un toit conique de tuile plate. Le passage de la basse-cour vers le parc comporte des piédroits de grès taillé et un linteau de bois protégé par des tuiles plates.
Menacé ; vestiges
Propriété privée
2004
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Bruel Marie-Elisabeth
Sous-dossier
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