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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Sainte-Madeleine puis Saint-Barthélemy
église paroissiale Sainte-Madeleine puis Saint-Barthélemy


Référence de la notice
IA04000904
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 juin 2009
Date de dernière modification de la notice
2 juin 2022
Rédacteur de la notice
Masson-Lautier Maïna ; Boscal de Reals Aude
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Sainte-Madeleine puis Saint-Barthélemy
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Madeleine ; Saint-Barthélémy
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; 04 ; Moriez
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
Canton
Saint-André-les-Alpes
Références cadastrales
1838 B4 92 ; 1983 B5 797
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
cimetière
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1933
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par source
Description historique
Si l'on en croit la visite pastorale de 1708, il y a avait une première église paroissiale, à Moriez, au Moyen Age située "sur une éminence, à my coste de la montagne qui est à la droite en montant à Courchon, dont le sanctuaire reste encore auprès d'un cimetière où l'on n'a cessé d'ensevelir que depuis 60 ans". Puis "la nouvelle a été bâtie en bas depuis plus de deux siècles dans le village, et a toujours conservé le premier titre qui est de Sainte-Marie-Madeleine". Toutes les visites pastorales Ancien Régime placent en effet l'église paroissiale de Moriez sous la titulature de sainte Madeleine (Magdeleine). L'église aurait ainsi été érigée vers 1500.En 1708, "l'édifice est bon dedans et dehors" et des travaux d'agrandissement de la nef, jugée trop exiguë, sont en cours : il faut "achever les deux chapelles commencées depuis plus de sept ans" ou encore la nef "sera élargie du côté de l'Evangile par deux chapelles commencées". C'est chose faite en 1718, où l'évêque écrit que "l'ancienne nef est augmentée par une petite" (actuel bas-côté nord). Selon les visites pastorales : en 1764, le sanctuaire est "dans un état de décence et la nef est aussi en fort bon état", le cimetière est également bien entretenu et clos de murs. En 1775, l'évêque exige quelques travaux : "l'intérieur de l'église sera réparé en certains endroits où le crépissage est endommagé. La fenêtre qui est tout près de la chaire sera agrandie, et on en ouvrira une autre au bas de l'église pour remédier à l'obscurité". Et en 1785, les travaux ont visiblement été réalisés : "la chapelle nous a paru refaite à neuf, d'un bon gout, bien décorée et pourvue de tout ce qui est nécessaire au service divin". L'église a, de plus, une deuxième fois été agrandie : la nef "a été très considérablement agrandie du côté de la porte". Ce prolongement de la nef, vers l'ouest, est visible de l'extérieur avec une rupture nette de l'appareil. L'évêque demande, toujours en 1785, la construction d'une évacuation des eaux pluviales pour éviter l'humidité au nord de l'église.Des mentions de travaux de réfection, relatives au mauvais état de l'église, sont signalées tout au long du 19e siècle. En 1856, la porte d'entrée est déplacée au sud. Au cours de la deuxième moitié du 19e siècle, l'abside est ornée d'un décor peint toujours en place. Entre 1898 et 1899, des travaux de réparations sont entrepris à l'église par Paul Emile, entrepreneur de maçonnerie à Moriez. En 1892, la décision d'agrandir le cimetière est prise par le conseil municipal, les travaux sont achevés en 1899 et en 1903, le cimetière est béni. En 1933, les deux travées de la voûte en berceau plein-cintre sont refaites en brique creuse, sous la direction de l'architecte dignois Adolphe Philippon et de l'entrepreneur dignois M. Arniaud. L'horloge du clocher est réalisée et installée par Hilarion Boyer, horloger à Moriez, en 1841.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; tuf ; brique creuse ; enduit ; moellon ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
tuile creuse ; tuile en écaille
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
2 vaisseaux
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes ; cul-de-four
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; toit en pavillon
Commentaire descriptif de l'édifice
Situé dans la partie haute du village de Moriez, l'édifice orienté, de plan allongé à chevet semi-circulaire, est accolé à un cimetière, situé au nord. L'élévation latérale sud est épaulée par 3 contreforts. L'église comporte une sacristie et un clocher situés à l'est. Le chevet est construit en pierres de taille calcaires et en tuf, pour la partie haute. Le reste de l'édifice est réalisé en moellons calcaires. L'intérieur se divise en 2 vaisseaux de 3 travées. Les 2 vaisseaux communiquent par 3 arcs formerets en plein cintre. La nef est voûtée en berceau plein-cintre et le bas-côté, moins large situé au nord, est voûté d'arêtes. Le choeur, légèrement surélevé par rapport au sol de la nef, est couvert d'une voûte en cul-de-four. Le sol est en carreaux de ciment. A l'extérieur, l'élévation ouest et le clocher sont enduits. Le reste de l'église est traité en pierres apparentes. La couverture est en tuile creuse. L'accès à l'église s'effectue du côté sud. Des ouvertures sont percées entre chaque contrefort de l'élévation sud, une dans le mur pignon ouest et une dans le mur nord. Le clocher de plan carré est coiffé d'un toit en pavillon couvert de tuiles en écaille et sommé d'une croix. Il présente 4 baies en plein cintre ouvrant sur la chambre des cloches.
Technique du décor porté de l'édifice
peinture
Indexation iconographique
homme ; entrelacs ; palmette ; fleur de lys ; draperie ; volute ; étoile
Description de l'iconographie
L'abside présente un décor peint où trône, dans la voute en cul-de-four, une représentation de Dieu le Père apparaissant dans une nuée et entouré d'une gloire. Le registre central du mur est rythmé par des draperies en trompe-l'oeil parsemées de fleurs de lys. Le reste du décor consiste en des ornements géométiques et végétaux stylisés.
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Précision sur le statut juridique du propriétaire
[]
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2008
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA04000904
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 juin 2009
Date de dernière modification de la notice
2 juin 2022
Rédacteur de la notice
Masson-Lautier Maïna ; Boscal de Reals Aude
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