Église paroissiale
Saint-Christophe
Chapelle Saint-Christophe puis église paroissiale
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; 04 ; Castellane
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
Castellane
Palud (la)
2008 OE 900 ; 1834 E4 1896 ; 2008 OE 900 ; 1834 E4 1896
En écart
Cimetière ; croix de cimetière ; chapelle funéraire
2e quart 18e siècle
3e quart 18e siècle ; 19e siècle
1749
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source
L'église de la Palud était autrefois une chapelle privée sous le vocable de saint Christophe. Le prieur Laurensi précise que l'église fut édifiée en 1749. Ce dernier y fit effectuer des travaux en 1777 qu'un devis décrit de manière très précise (voir annexe). Le 11 janvier 1778, tournée d'inspection, en présence du Sieur Laurensi, pour voir si les travaux effectués sont en conformité avec le devis. Devis établi par le Sieur Marie. Travaux réalisés par François Audibert et Gaspard Chauvin, maçons. Il est question d'une augmentation de l'église du côté du septentrion, dans le cimetière, de neufs pieds de longueur. L'arc doubleau, au fond de l'église est trouvé bien conditionné. La muraille du midi, à l'entrée de l'église, a été réparée. Le rapport évoque l'existence d'une tribune refaite à neuf en bois blanc. Le toit est refait ; le clocher placé "à l'endroit déterminé".Vers 1843, la chapelle subit un agrandissement et devient église paroissiale, (le cadastre napoléonien de 1834 montre en effet un édifice moins long). Avant ces transformations, la chapelle était orientée à l'inverse. Le procès-verbal de la visite effectuée le 19 avril 1858 précise que les murs de l'église sont solides et que la toiture vient d'être réparée. A partir de 1866, l'église est systématiquement qualifiée d'humide, jusqu'à la visite pastorale de 1884 qui indique que l'église et la sacristie ont été réparées. Les visites qui suivent (1893, 1894, 1897 et 1912) évoquent une église en bon état. Il est évident que l'église d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celle que décrit le devis de 1776.
Parpaing de béton ; moellon sans chaîne en pierre de taille
Tôle ondulée ; tuile creuse ; tuile plate mécanique
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans
L'église paroissiale est située dans le hameau, en bordure de la route D 602, sur un terrain très légèrement incliné. L'édifice présente un plan rectangulaire orienté à chevet plat. Il se compose d'une nef avec voûte en berceau plein cintre avec dans le prolongement du choeur, une sacristie. Le mur nord de l'actuelle entrée est légèrement en retrait par rapport au mur de la nef. Les murs de l'église sont entièrement recouverts d'un enduit au ciment. L'édifice est couvert d'un toit à longs pans en tuiles creuses sur tôle ondulée avec deux rangées de génoise. La façade en pignon comprend la porte d'entrée à un vantail en noyer, surmontée d'une baie en arc brisé. Ce qui était autrefois l'abside est devenu l'entrée de l'église, tandis que l'ancienne entrée a été prolongée par l'adjonction d'une sacristie, située donc aujourd'hui derrière le choeur. Du fait des transformations opérées, le mur-clocher, habituellement dans le prolongement de la façade en pignon, est situé au-dessus du choeur. Le mur-clocher comporte une baie jumelée rectangulaire abritant chacune une cloche ; il est surmonté d'un toit à deux pans en tuiles creuses. L'accès à la porte est de niveau avec la place. L'encadrement de la porte en arc brisé a été refait en parpaing de béton. L'intérieur de l'église est éclairé par la baie percée dans la façade occidentale ainsi que par deux baies rectangulaires du côté sud de la nef. Une troisième baie rectangulaire éclaire du même côté, la sacristie. Les murs sont actuellement appareillés en partie basse par du parpaing de béton peint en bleu ciel et blanc, un enduit blanc recouvre la partie haute. Le choeur est entièrement appareillé par du parpaing de béton peint en bleu ciel. Le sol est pavé de carreaux de ciment alternant le blanc et le noir. Un double emmarchement donne accès au choeur depuis la nef. Du choeur, une porte située du côté nord, donne accès à la sacristie. Dans la sacristie, un escalier devait mener à une mezzanine encore existante. Le cimetière est attenant à l'église du côté sud-est, séparé d'elle par une voie étroite. Il est clos par un muret en maçonnerie de moellons calcaires. On y accède par un portillon métallique du côté ouest. Le cimetière est organisé en deux allées orientées est-ouest ; les tombes sont perpendiculaires à ces deux allées. Elle sont pourvues de stèles en calcaire avec des croix en fonte moulée ou en calcaire. Une tombe possède un enclos en ferronnerie. Du côté est du cimetière, se trouve une petite surélévation où est bâtie une chapelle funéraire privée, construite pour un dénommé Joseph Sisteron, décédé en 1900. Elle dispose d'un accès particulier par un portillon aménagé dans le mur nord de l'enclos funéraire. Les élévations de la chapelle sont en maçonnerie de moellons calcaires recouvert d'un enduit lisse. La porte possède un faux encadrement façonné au mortier avec une fausse plate-bande à clef saillante et passante. Le toit à longs pans est couvert en tuiles plates mécaniques. L'avant-toit et la saillie de rive des pignons sont traités par un rang de génoise maçonnée. A l'intérieur, les murs sont enduits, un autel en maçonnerie avec décor peint en faux marbre prend place et des gravures d'images pieuses sont encadrées. La croix du cimetière est placée à l'extrémité est de l'allée centrale. Elle est composée d'un socle pyramidal en pierre de taille calcaire bouchardée, sur lequel est scellée une croix en fonte moulée (220 cm de hauteur).
Remanié ; restauré
Propriété de la commune
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2008
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2008
Papin-Drastik Ivonne
Dossier individuel
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