Prieuré ; église paroissiale
Notre-Dame-de-l'Assomption
Prieuré et église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; 04 ; Rougon
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
Castellane
1835 B5 1311 ; 2013 B6 1633
En village
Milieu du Moyen Age ; 1er quart 17e siècle
1611
Daté par source
Attribution par source
Il semble qu'un édifice médiéval existait, il a été démoli partiellement après 1582 (date d'une visite pastorale) par la communauté, ayant servi de carrière de pierres, puis il a été reconstruit et agrandit entre 1611 et 1616 aux frais de cette même communauté.En 1805, le conseil municipal vote des réparations à l'église : il s'agit de réparer "le plafond", de crépir la voûte et les murs puis de "blanchir au pinceau tout l'intérieur de l'église". On peut donc supposer que le décor peint est postérieur à cette date. En 1840, le conseil municipal décide faire refaire la porte. En 1849, dans le questionnaire sur l'état des paroisses, le curé décrit comme "passable" l'état de l'église et des autels, en revanche la tribune menace ruine ; cette dernière sera démontée peu après. En 1855, de nouveaux travaux sont entrepris sur "le mur du midi qui menace ruine et sur la voûte en très mauvais état". En 1910 il s'agit de travaux de reprise de la toiture et d'embellissements intérieurs. En 1983, la toiture est entièrement refaite (charpente neuve en sapin mais tuiles anciennes réutilisées). En 2001, les sols sont repris avec dépose et repose des carreaux de terre cuite notamment. En 2003, la réfection des façades nord et ouest est achevée, en 2004, c'est au tour des façades est et sud.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Toit à longs pans
L'église se dresse au-dessus du village de Rougon, au pied du rocher sur lequel se dresse le bourg castral (Référence IA04001951). De plan très irrégulier, elle possède un chevet plat orienté et deux bas-côtés moins longs que la nef. Le bas-côté nord présente un plan trapézoïdal (on accédait au presbytère par son côté ouest) ; les bas-côtés s'ouvrent sur la nef par 2 arcades plein cintre. La nef à 4 travées ne possède plus sa couverture d'origine ; les bas-côtés sont couverts d'un berceau légèrement brisé. Un décor peint orne encore le choeur et l'art triomphal sur lequel on peut lire "Ma maison est une maison de prière", citation de l'Ancien Testament (Isaïe 56, 7) reprise par saint Matthieu (Matthieu 21, 13). L'ensemble de l'édifice est pavé de carreaux de terre cuite carrés. L'église est éclairée directement par une baie plein-cintre sur le mur sud, mais aussi par une autre baie sur le mur sud du choeur, une autre au nord (bas-côté) et enfin deux sur le mur sud. On accède à une petite sacristie par une porte percée dans le mur nord du choeur. L'entrée de l'église, sur le mur sud, possède un encadrement de pierre de taille en plein cintre et est précédée d'un escalier droit. Un clocher peigne à 2 cloches s'élève sur le mur ouest.
Restauré ; mauvais état
L'église a eu plusieurs vocables successifs : dans la visite paroissiale de 1582, l'évêque la nomme Nostre-Dame de la Lausse ; en 1788, Achard écrit que l'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame-de-la-Roche ou du Roc (N.D. de Rocca et Sti. Romani) ; en 1845, dans un questionnaire rempli par le curé desservant, ce dernier mentionne que "l'église a été érigée en l'honneur de la Sainte Vierge au jour de l'Assomption" ; en 1861, l'abbé Féraud mentionne à nouveau le "titre" de Notre-Dame-de-la-Roche et de Saint-Romain ; titulature reprise par Duby en 1969.
Propriété de la commune
2010
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2010
Masson-Lautier Maïna
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66