POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Fontaine-lavoir

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fontaine ; lavoir

Titre courant

Fontaine-lavoir

Localisation

Localisation

04 ; Rougon ; place dite La Terrasse

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var

Canton

Castellane

Adresse de l'édifice

La Terrasse (place dite)

Références cadastrales

1995 B6 non numéroté

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Réservoir

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1882 ; 1886

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le plan cadastral de 1835 ne figure pas de fontaine-lavoir à cet emplacement. La construction remonte au début des années 1880. En effet, le 18 septembre 1881, une soumission pour la construction du réservoir, d'un montant de 2 650,15 francs, est présentée par Alexandre Pelloquin, entrepreneur à Trigance (Var). Cet entrepreneur propose un rabais de deux francs par cent francs et s'engage à payer les frais d'adjudication. Cette soumission est approuvée le 19 octobre 1881. « La citerne (sic) à construire est destinée à emmagasiner les eaux de deux petites sources constituant les seuls moyens d'alimentation d'eau dont disposent les habitants du village de Rougon. Elle sera établie sous la petite place dite : La Terrasse, située à l'entrée du village de Rougon. Ses dimensions intérieures seront de 12 m de longueur sur 4 m de largeur. Elle sera formée d'un radier général en maçonnerie hydraulique de 0,25 m d'épaisseur, de deux pieds droits... ». Le 16 septembre 1882, le décompte des travaux non terminés est rédigé par le Service Hydraulique des Ponts et Chaussées. Le détail précise les volumes de déblais (terre et pierraille, roc au pic, roc à la poudre, roulés à la brouette...), de maçonnerie et de pierres de taille. On note l'utilisation d'un cintre pour la construction de la voûte. La somme totale est de 2 493,14 francs. Le mandat de paiement est daté du 21 novembre 1882. La date portée 1886 indique la date de construction de la fontaine-lavoir. L'ensemble fut rénové en 1923.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de couverture

Appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Cette fontaine-lavoir est située à l'ouest du village, au pied du mur de soutènement de la place dite La Terrasse, qui recouvre le réservoir enterré. Ce mur de soutènement (h = 2,9 m) est en moellons calcaires. Le réservoir est accessible par une baie fermée par deux vantaux. Il est couvert par une voûte en berceau segmentaire enduite au ciment (l = 8 m, la = 3 m, pr = 1,5 m). Ce réservoir se déverse par deux bouches récentes, en pierre de taille, dans trois bassins successifs, dont un perpendiculaire, construits en pierre de taille calcaire bouchardée montées sur chant. Le lavoir est constitué d'un quatrième bassin (la = 3,3 m, l = 4,5 m, h = 0,65 m) séparé en deux parties asymétriques. Il est également construit en pierre de taille calcaire bouchardées montées sur chant. La date 1886 est gravée sur le côté sud. La fontaine-lavoir est abritée sous un toit en appentis récent, couvert en tuile creuse.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Fleur

Description de l'iconographie

Un des bassins est orné d'une fleur sculptée rapportée.

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Dans une délibération du conseil du 3 novembre 1940, il est fait mention de la piètre qualité de l'eau : « l'alimentation en eau potable des habitants de la Commune est totalement insuffisante, la seule ressource consistant en une source dont le débit est de beaucoup inférieur à un litre à la minute en période de sécheresse. Cette eau qui nous avait toujours paru potable contient des Bactéries putrides ainsi que la présence d'au moins 1000 Collibacile par litre d'eau, d'après l'analyse faite par le laboratoire de Toulon en 1939 ». La meule, aujourd'hui visible à côté du boulodrome, était placée au-dessus de la voûte du réservoir et servait de socle à une pompe à bras.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Laurent Alexeï ; Poulin Yvan

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

Vue d'ensemble prise du sud-est.
Vue d'ensemble prise du sud-est.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image