Église paroissiale
Saint-Louis
Église paroissiale Saint-Louis
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Mont-Dauphin
Guillestre
Guillestre
1831 7 ; 1981 AA 92
En village
Ville et place forte de Montdauphin
IA05000156
Limite 17e siècle 18e siècle
19e siècle ; 20e siècle
Attribution par source ; attribution par source
La construction de l'église paroissiale de Mont-Dauphin, dédiée à Saint-Louis roi de France, est entreprise entre 1697 et 1699, après les premiers travaux de fortification du site. Les fondations sont creusées entre 1697 et 1699 et la première pierre bénie le 20 juillet 1700, quelques mois avant la visite de Vauban qui approuve les dispositions du projet. L'église est consacrée le 2 janvier 1706 dans un état inachevé se limitant à un choeur couvert, fermé par un mur provisoire, à la base du clocher et à la chapelle des pénitents accolée au nord-ouest. Dès 1783, on envisage une première fois la démolition de l'édifice pour en récupérer les matériaux. En 1790-1791 la couverture du choeur est cependant refaite. Transformée en entrepôt pour viande salée, fourrage et bois de chauffage pendant la Révolution, l'église est rendue au culte en 1803. A cette date, le choeur et le transept dévolus au culte sont propriété de la commune, tandis que les parties inachevées appartiennent au Génie. Des réparations urgentes sont confiés au maçon Paul Agnel en 1807. Le clocher est réparé une première fois en 1836, à la suite d'un orage. Il est alors envisagé de construire un toit avec piédroit en maçonnerie au-dessus du clocher. Dès 1844, la commune envisage d'agrandir l'église. Un devis est fourni qui prévoit le prolongement de la nef, la reconstruction de la flèche du clocher et la construction d'une sacristie pour remplacer celle installée dans la chapelle des pénitents. Le service du Génie est à l'origine d'un autre projet daté 1852. En 1859 le toit de la sacristie, les planchers du clocher et les châssis des fenêtres ouest sont changés. En 1869 la charpente du clocher est refaite en mélèze et la couverture en ardoises. Détruite par un incendie en 1871, la sacristie est réparée trois ans plus tard et sa couverture en ardoise est remplacée par des bardeaux. Mais en 1873 les parties inachevées (nef et transept) sont démontées par les autorités militaires et les matériaux récupérés et réutilisés pour construire des casemates. En 1901 la toiture est refaite en ardoises de Châteauroux. Classée en 1920, l'église subit des travaux de restauration en 1933. Ceux-ci concernent la consolidation de la charpente et la pose d'ardoises d'Angers.
Marbre ; pierre de taille ; pierre ; moellon
Ardoise ; bardeau
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau ; cul-de-four
Toit à longs pans croupe ronde ; toit en pavillon
L'église comprend un choeur, une sacristie, la partie inférieure du clocher et la première travée du transept sud. Les deux travées du choeur sont voûtées en berceau. L'hémicycle est couvert d'une voûte en cul-de-four. Les doubleaux plats retombent sur des pilastres engagés par l'intermédiaire de chapiteaux moulurés. Le volume intérieur est éclairé par quatre hautes fenêtres en plein-cintre. Il est fermé à l'ouest par un mur en moellons. L'église est édifiée en bel appareil de marbre rose de Guillestre et couverte d'un toit à longs pans et croupe ronde en ardoises. La sacristie est couverte d'un long pan en bardeaux et le clocher d'un toit en pavillon.
Sculpture
Pot à feu
Un pot à feu orne l'amortissement du pilastre nord-ouest du choeur, au-dessus de la corniche.
Église à nef unique ; chevet hémicirculaire
Désaffecté
classé MH ; classé MH ; classé MH
Eglise : classement par arrêté du 18 octobre 1920 ; terrain non bâti entourant l'église : classement par arrêté du 26 juin 1935 ; sacristie : classement par arrêté du 22 janvier 1943.
IM05002161
À signaler
Propriété de la commune
1992
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
1996
Truttmann Philippe ; Faure-Vincent David ; Pelletier Olivia
Sous-dossier