Maison
Les Mimosas
Maison dite Les Mimosas
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Cannes ; 12 avenue de la Californie
Cannes centre
Cannes
Californie (avenue de la) 12
1981 CN 65
En ville
Jardin d'agrément ; rivière artificielle ; pont de jardin ; pergola ; dépendance ; jardin d'hiver ; tennis
4e quart 19e siècle
Limite 19e siècle 20e siècle
1878
Daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source
Maison construite en 1878 par l'architecte cannois Louis Hourlier pour le chevalier James de Colquhoun, puis agrandie et surélevée d'un étage avant 1911. Le jardin fut sans doute rénové en même temps. De 1906 à 1927, propriété du baron Serge de Derwies, chambellan de la cour de Russie et fils du magnat des chemins de fer russes qui fit ériger le château de Valrose à Nice.
Pierre artificielle ; essentage de tuile ; grès ; moellon ; calcaire ; pierre de taille ; maçonnerie ; enduit ; pan de bois
Tuile plate ; ciment en couverture
Jardin irrégulier
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées ; jardin de niveau
Terrasse ; toit à longs pans demi-croupe ; bulbe ; appentis ; toit en pavillon ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Maison de plan et de volumétrie composites dissymétriques selon un parti tripartite. Le corps central, entre 2 ailes différentes, abrite l'escalier principal en rez-de-chaussée et le salon, doté, comme la salle à manger, d'un oriel se prolongeant aux 1er et 2e étages. Le porche ouvrait sur le vestibule, au nord de l'aile ouest, jouxtant un jardin d'hiver en métal et verre. L'escalier de service était à l'est, près de la cuisine au sous-sol. Après agrandissement, les ailes sont élargies, le comble initial est restitué sur un nouvel étage. Une terrasse carrelée en terre-plein borde la façade sud. L'escalier en chêne à panneaux de style Renaissance est prolongé jusqu'au 2e, puis relayé jusqu'au 3e étage. Un porche à voitures couvert en pavillon double le porche d'angle devenu un sas, surmonté d'un étage. Il précède le vestibule doté d'une cheminée monumentale. Les élévations héritent de l'état initial avec divers parements polychromes : chaînages de calcaire blanc, moellons de grès vert de l'Estérel avec chaînages de grès rose, alternance horizontale de calcaire et de grès aujourd'hui badigeonnée, faux appareils de pierre artificielle, essentage de tuiles en écaille, faux pans de bois. Les baies ont des formes gothiques, avec larmier retourné en accolade. Croisées à 1, 2 ou 4 meneaux. Tourelle en surplomb couverte d'un bulbe. Coffre de cheminée montant de fond. Lucarnes accompagnant les pignons aigus du toit. Logette en pans de bois. Les pièces avaient des plafonds à décor de gypserie et des parquets. Un miroir coulissant masque la fenêtre est de l'ancienne salle à manger. Jardin paysager de 6600 m2 avec rivière artificielle et végétation en partie exotique. Il fut adapté aux extensions de la maison et bordé sur ses limites sud-est par 2 pergolas en belvédère sur l'extérieur. Des dépendances, avec des écuries, de même style que la villa, s'élevaient de l'autre côté de l'avenue.
Caractère pittoresque
À signaler
Propriété privée
1983
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
1997
Fray François ; Milliet-Mondon Camille
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66