Jardin d'agrément
Jardin de la Villa Eléonore-Louise
Jardin d'agrément jardin de la Villa Eléonore-Louise
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Cannes ; 24 avenue du Docteur-Raymond-Picaud
Cannes centre
Cannes
Docteur-Raymond-Picaud (avenue du) 24
1981 AV 35 à 40, 45, 48 à 51, 53 à 60, 71 à 75, 132
En ville
Terrasse en terre-plein ; bassin ; étang ; dépendance ; avenue de jardin ; allée régulière ; pépinière ; jardin fleuriste
2e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
Attribution par source
C'est le 1er jardin de villégiature de Cannes, aménagé à partir de 1836 pour Henry Peter Brougham and Vaux, lord chancelier d'Angleterre, qui avait acquit en 1835 pour 13500 F un terrain s'étendant de la mer à la colline de la Croix des Gardes. A l'origine, le terrain était aménagé en terrasses agricoles plantées d'oliviers et d'orangers. Gilbert Nabonnand, plus tard horticulteur et paysagiste à Golfe-Juan, y crée un parc arboré à partir de 1855 et y travaille pendant plus de dix ans. C'est lui qui crée la roseraie. Vers 1860 le bord de mer est loti par Lord Woolfield (IA06000588). Après la mort de sir Henry en 1868 le reste du domaine est partagé. En 1883 il subsiste un jardin de 4 ha, agrandi de 8000 m2 en 1895 avec le terrain de la villa Gourjault. Il est entretenu au tournant du siècle par le chef jardinier Busby. En 1924 un nouveau Lord Brougham vend la propriété qui, délaissée vers 1937 mais conservant de beaux rosiers, dont la folette créée ici-même, garde une superficie de 2,2 ha en 1947 que le projet de lotissement pour Louis Dieu en 1949 a fait en partie disparaître.
Jardin mixte
Jardin en pente ; jardin en terrasses ; jardin accidenté
Bosquet ; groupe d'arbres ; clairière ornementale ; parterre de gazon ; plate-bande
On ne connaît de l'état d'origine que l'allée régulière unissant le portail du bord de mer à la villa. Le parc aménagé à partir de 1855 présentait la particularité d'être un jardin de fleurs, mêlant essences exotiques (eucalyptus, ficus, phoenix, araucarias, arescatrums,) et indigènes, en particulier les roses et les glycines. Vers 1900, le jardin était constitué pour 2 tiers de 2 terres-pleins en pente douce ondulés et gazonnés avec des bouquets de cocotiers, pritchardias, dattiers et des ginko biloba, eucalyptus, brahea nitida, magnolias, pêchers du Japon et autres phoenix isolés et que traversaient l'avenue bordée de groupes de rosiers, des sentiers sinueux et des allées régulières, la grande allée des oliviers, glycines et cocotiers, l'allée transversale des rosiers, l'allée montante des orangers, que remplacent aujourd'hui des cyprès taillés. Les sous-bois les plus denses, comme le jardin sauvage au sud, ombrageaient des plantations de fleurs saisonnières. Des rideaux de bambous géants et des groupes d'arbres masquaient les limites de la propriété. La villa revêtue de bougainvillées et de rosiers s'élève sur une terrasse dont la partie ouest était aménagée en jardin régulier avec un parterre fleuri circulaire centré sur un bassin qui se détachait sur le fond d'un jardin sauvage avec un sous-bois de fleurs de printemps. De part et d'autre, des allées couvertes de tonnelles de glycines et de rosiers marquaient la limite du terre-plein de la villa. Au-delà, des sentiers escarpés ombragés par les chênes-lièges et les mimosas parcouraient le tiers nord du jardin, accidenté et laissé naturel. A l'est, d'anciennes terrasses portaient les serres et les châssis du jardin des pépinières et le jardin des fleurs à couper.
Vestiges
Intérêt botanique
Propriété privée
1998
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
1998
Fray François
Sous-dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66