Jardin d'agrément
Jardin du Château Sainte-Ursule, puis Château des Tours
Jardin d'agrément du Château Sainte-Ursule, puis Château des Tours
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Cannes ; 10 avenue du Docteur-Raymond-Picaud
Cannes centre
Cannes
Quartier anglais
Docteur-Raymond-Picaud (avenue du) 10
1981 AW 17, 26, 27, 173, 202 à 204, 245, 267 à 270
En ville
Portail ; conciergerie ; avenue de jardin ; bassin ; étang ; terrasse en terre-plein ; dépendance ; serre ; jardin zoologique ; cascade ; rocher artificiel
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1856
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Le jardin aurait été aménagé en 1856 par l'architecte paysagiste cannois Charles Baron pour Lord Londesborough à l'instigation de Sir Thomas Robinson Woolfield. C'est le chef-jardinier Opoix qui en a dirigé les travaux et les 1ères plantations. En 1858 le marquis de Conyngham, neveu de Lord Londesborough et pair d'Angleterre, vend la propriété à Richard Manca, duc de Vallombrosa qui agrandit et enrichit le jardin. A partir de 1876, la direction du jardin est assuré par le jardinier Luc-Pupat. Des parcelles sont cédées à partir de 1886. En 1890 l'hôtelier allemand Martin Ellmer achète l'ensemble. Il fait transformer le château en hôtel de voyageurs par l'architecte cannois Laurent Vianay qui modifie aussi le jardin, dont une partie est revendue avant 1895. En l'état, il reste un des beaux jardins anciens de Cannes.
Jardin irrégulier
Jardin en pente ; jardin en terrasses
Plate-bande ; bosquet ; bocage de jardin ; groupe d'arbres
Sur près de 3 ha, le jardin possède une partie en pente douce au sud du château, plus escarpé au nord, avec des pentes assez fortes à l'est. L'ensemble a été organisé en jardin paysager, avec de nombreuses allées, quelques-une couvertes de berceaux de rosiers, côtoyant bassins, enrochements pittoresques aux abords du château, cascade. Seule une partie régulière en terrasses forme une perspective centrée sur un jeu d'escaliers descendant vers la limite orientale. L'ensemble a reçu une riche végétation exotique qui accompagne d'abord l'avenue avec de nombreux palmiers de toutes sortes, sur un fond de bambous variés, et forme, avec ses sous-bois, de belles scènes, tantôt fleuries, tantôt verdoyantes. Au sud du château, une partie est plantée de plusieurs espèces d'agrumes. Des plantes sarmenteuses tapissent la grande terrasse et le château. Au nord de celui-ci, les pentes ont gardé leur végétation naturelle de pins et de bruyères qu'on a enrichie de cèdres, mimosas, eucalyptus. Au sommet de cette partie se tient le réservoir d'une capacité de 300 m3. S'y trouvait aussi une installation zoologique peuplée de daims et de moufflons. La cession de multiples parcelles péripériques et l'ouverture d'un portail à l'ouest n'ont pas modifié profondément le caractère du jardin.
Restauré
1993/06/10 : inscrit MH partiellement
Le parc (cad. AW 202) : inscription par arrêté du 10 juin 1993.
À signaler ; intérêt botanique
Beau vestige du jardin qui a accompagné d'abord le château, puis l'hôtel.
Propriété privée
1983
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
1999
Fray François
Sous-dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66