Fortification d'agglomération
Fortification d'agglomération
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Antibes
Alpes-Maritimes
2e moitié 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
Place royale, Antibes est frontalière entre France et duché de Savoie. Jusqu'au milieu du 16e siècle, la ville ne possède que l'ancienne fortification du bas empire romain remaniée au Moyen Age. En 1552 , une première campagne de construction de défense moderne est initiée par Henri II. Sont construits la tour Saint-Jaume et l'embryon du futur Fort Carré, tous deux attribuables à l'ingénieur Jean de Saint-Rémy. A la fin du 16e siècle, une première enceinte existe. De 1603 à 1611 Raymond et Jean de Bonnefons construisent l'enceinte bastionnée. Entre 1634 et 1652, cette enceinte est prolongée vers le port et la mer par Jean et Pierre de Bonnefons . Le port est creusé en 1680-1683, sur un projet d'Antoine Niquet. En 1682, premier projet de Vauban pour le port et son système de défense : construction du bastion de grand môle sur l'ex îlot Saint-Jaume destiné à abriter le chantier naval. Plusieurs projets de Vauban et Niquet pour l'achèvement des fortifications et du port se succèdent. Des retouches au front de terre et des compléments de l'enceinte sont réalisés en 1693 par l'entrepreneur Honoré d'Allègre. Nouveaux projets de Vauban en 1697 et 1700. Après la mort de Vauban, des retouches ponctuelles sont réalisées, dont la construction de la porte et du bastion de la Marine en 1719-1724. En 1743, construction du nouveau môle sur un projet de l'ingénieur Daimes. En 1768-1770, construction du bastion de la Marine sur un projet de l'ingénieur du génie Légier du Plan. Les travaux se poursuivent jusqu'à la Révolution. Au 19e siècle, les principaux travaux sont la construction d'une nouvelle caserne voûtée à l'épreuve à l'instigation du commandant en chef du génie Charles-Joseph Clerici entre 1835 et 1840, puis, à partir de 1840, l'amélioration du front de mer. Avec la réunion du comté de Nice à la France en 1860, l'intérêt de la place d'Antibes disparaît. A partir de 1872, la municipalité demande à s'affranchir des servitudes des zones militaire et cherche à obtenir des autorisation pour étendre la ville en supprimant des sections de l'enceinte. La place est déclassée en 1889. Le démantèlement commence en 1895, seul le front de mer est relativement épargné des démolitions, en raison de sont rôle de terrassement au pied des maisons et de sa reconversion possible en promenade urbaine.
Pierre de taille ; moellon ; brique
Tuile creuse
Voûte en berceau
Terrasse
L'enceinte d'Antibes comportait 3 fronts :Le front de mer à l'est avec 4 ouvrages très peu saillants, plates-formes pour batteries de côte.Le front du port ou de la Marine avec un bastion médian, dit de la Marine, encadré de 2 courtines rectilignes. La Porte Marine est située à son extrémité est.Le front de terre bastionné, avec fossé et dehors, se composait de 3 courtines et 4 bastions à orillons et flancs : bastions Rosny, de Guise, du Roi et du Dauphin. Il était percé de la deuxième porte de l'enceinte : la Porte Royale ou de France.Un front détaché prolongeait le front de mer, pour abriter le port. Construit sur le grand môle, il comprenait un grand bastion occupant l'îlot Saint-Jaume et un chemin de ronde continu.L'essentiel de l'enceinte du front de terre a disparu. Sont conservés : - la Porte Royale dont le pavillon en pierre de taille et toit couvert en tuiles creuses a été transformé en villa. Son fronton sculpté est inscrit Monument Historique depuis 1928.- le bastion Saint-André, construit en blocage de moellons, avec voûte en berceau en briques.- la courtine du front de mer et ses bastions.- le bastion ou batterie de la Placette.- la Porte de la Marine, en pierre de taille, voûte en berceau en briques.- la courtine casematée de la Marine et la caserne Vial.- le bastion de la Marine.- le front de la jetée du môle.- le bastion Saint-Jaume et la courtine du môle.
Détruit
inscrit MH partiellement ; inscrit MH partiellement
Le fronton de la Porte de la Marine : inscription par arrêté du 31 mars 1928.Remparts et demi-bastion 17 dit Fort Saint-André : inscription par arrêté du 23 janvier 1930.
À signaler
Propriété de la commune ; propriété d'une personne privée ; propriété de l'Etat
La Porte Royale, transformée en villa est propriété d'une personne privée. ; Remparts et demi-bastion 17 dit Fort Saint-André : propriété de l'Etat
2006
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2011
Corvisier Christian ; Fournel Brigitte
Dossier individuel