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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison de villégiature dite Villa Lo Scoglietto

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature ; villa balnéaire

Appellation d'usage

Villa Lo Scoglietto

Titre courant

Maison de villégiature dite Villa Lo Scoglietto

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Saint-Jean-Cap-Ferrat ; promenade Maurice-Rouvier

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Villefranche-sur-Mer

Canton

Villefranche-sur-Mer

Lieu-dit

Rompa Talon

Adresse de l'édifice

Maurice-Rouvier (promenade)

Références cadastrales

1986 AB 84, 85, 86, 87

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cabine de bain ; port ; fabrique de jardin ; piscine ; jardin d'agrément ; garage

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1881 ; 1904 ; 1962 ; 1999

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Bounin Alfred (commanditaire) ; Auriol Vincent (habitant célèbre) ; Léopold II, roi des Belges (habitant célèbre) ; Chaplin Charlie (habitant célèbre) ; Niven David (habitant célèbre)

Description historique

La villa est construite en 1881 pour Alfred Bounin, négociant en huile d'olive à Nice, par un architecte inconnu.En 1904 son fils Alfred, comédien, surélève la villa, aménage le jardin et construit un port. Vers 1920 deux ailes sont ajoutées à l'est. En 1962 la villa appartient à la société Dajani Establisment. L'entreprise E.-F. Gauberti (Beausoleil) agrandie le garage et construit une piscine. En 1999, la distribution de la villa et le jardin sont modifiés.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit ; béton armé

Matériaux de la couverture

Tuile plate mécanique ; tuile creuse ; ciment en couverture

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée ; élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier tournant, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie ; escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie ; monte-charge

Commentaire descriptif de l'édifice

La villa d'origine a un plan rectangulaire régulier. Elle est couverte par une toiture à longs pans avec croupes. La façade est, ordonnancée, est longée par un portique formé d'arcs en plein cintre sur colonnes, couvert par une terrasse d'agrément. Une cabine de bain circulaire, construite en moellons, est implantée en bordure du rivage. En 1904, la villa surélevée conserve son plan rectangulaire et sa façade ordonnancée. Le portique est surmonté d'une galerie. L'étage est encadré par deux balcons symétriques (côté est) et un oriel (côté nord). Le toit est remplacé par une terrasse. Vers 1920, le portique est élargi. Les colonnes sont remplacées par des piliers en béton. Deux ailes sont créées aux extrémités de la façade est : l'une en rez-de-chaussée couverte par une terrasse d'agrément (sud) , l'autre avec un étage carré. L'entrée est située sous un porche (façade ouest) , au rez-de-chaussée surélevé. Elle ouvre sur un vestibule qui dessert un bureau en demi niveau (côté ouest) lié à l'étage de soubassement par un escalier tournant, deux salons en enfilade, deux salles à manger éclairées par une galerie vitrée ouverte sur une terrasse d'agrément (côté est) , un office et un w.-c. Un escalier droit situé dans l'axe de la galerie monte à une chambre avec salle de bains (côté nord). L'étage de soubassement réservé au service abrite trois chambres de domestiques, une salle de douche, une salle de bains, une cuisine avec un monte-plat, une salle à manger pour les domestiques, un w.-c., une chaufferie et une cave. L'étage abrite cinq chambres dont trois avec des cabinet de toilette et deux avec salle de bains, une terrasse, une salle de bains, un bureau éclairé par une logette (côté ouest) et un vestiaire. En 1962, la chambre du rez-de-chaussée, agrandie, est transformée en garage.

Commentaires d'usage régional

Plan-masse régulier,volumétrie régulière,élévation avec axe,caractère éclectique

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Le temple servit en 1914 de décor au film de Léonce Perret "L'esclave de Phydias".

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Del Rosso Laurent

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66