Hôtel de voyageurs dit Hôtel du Cap

Dénomination de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Appellation d'usage

Hôtel du Cap

Titre courant

Hôtel de voyageurs dit Hôtel du Cap

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Antibes ; John Fitzgerald Kennedy (boulevard) 165

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Antibes faubourg

Lieu-dit

Cap d'Antibes

Adresse de l'édifice

John Fitzgerald Kennedy (boulevard) 165

Références cadastrales

1979 CE 56

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Bâti lâche

Partie constituante non étudiée

Garage ; atelier ; communs

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1927 ; 1928

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques ; attribution par source

Description historique

En 1863, une société civile est constituée par plusieurs membres dont le comte Alexis de Plestcheyeff, le prince Galitzine, le prince Nicolas Soltykoff, les mineurs de Fersen, le duc de Valmy, le colonel de Boutourline, les comtes Nicolas Stroganoff et Paul de Fersen, et le baron Dedel. Cette société acquiert en 1863 une parcelle d'environ 9 hectares qu'elle aménage en parc planté d'arbres et d'arbustes exotiques, agrémenté d'allées promenade pour y construire un hôtel. Cette société réalise aussi la route (environ 4 km) qui dessert l'hôtel. Ce dernier, appelé Villa Soleil, a été construit par l'architecte Abeille, d'après le Guide Joanne de 1880. Il est inauguré le 26 février 1870. Après un démarrage difficile due à la guerre franco prussienne, l'hôtel est repris par l'italien Antoine Sella, qui l'élève au rang des palaces de la Côte d'Azur. L'hôtel est renommé Hôtel du Cap. L'architecte Féraud construit le garage et l'atelier, en 1927, puis agrandit les communs, en 1928 (non étudiés). Bien que l'hôtel ait été rénové au cours du 4e quart du 20e siècle, la distribution d'origine semble avoir été préservée. Les transformations postérieures à l'état d'origine de l'hôtel n'ont pas été étudiées.

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés croupe brisée ; toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'hôtel de conception classique a un plan symétrique en U avec un sous-sol, deux étages carrés et un étage en surcroît situé sur les ailes et sur le corps central. Les ailes et le corps central sont couverts par des toitures à longs pans brisés et par des croupes brisées ; les deux volumes qui encadrent le corps central, par des toitures à longs pans. Les toitures sont couvertes en ardoise. Les façades est et ouest sont ordonnancées ; les façades nord et sud ont des travées régulières. Du côté est, le sous sol à demi enterré est dissimulé derrière un portique formé d'arcs en anse de panier, couvert par une terrasse à laquelle on accède par un escalier droit situé dans l'axe du corps central. Du côté ouest, l'axe de la façade est souligné par un avant-corps polygonal percé de fenêtres en plein cintre, qui abrite l'escalier (l'escalier d'origine a été remplacé par un escalier suspendu, tournant à retour avec jour). Les fenêtres du rez-de-chaussée, sur les façades nord, sud et est, sont en plein-cintre ; les autres sont rectangulaires. Celles situées sur la façade est ouvre sur des balcons filants disposés en quinconce, supportés par des allèges moulurées. L'étage en surcroît est éclairé par des lucarnes ovales (façades latérales) et rectangulaires (façades principales) aménagées dans les brisis. Les façades sont couronnées d'une corniche. Les étages sont hiérarchisés. Le sous-sol abrite les réserves et les cuisines ; le rez-de-chaussée une enfilade de salons ornés de toiles peintes marouflées dans le goût romantique du XVIIIe siècle (côté ouest) doublée par deux couloirs partant du vestibule. Le salon est orné d'une frise de denticules Les étages abritent des chambres et des suites desservies par de longs couloirs.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Balustre ; ordre corinthien ; ordre ionique ; colonne ; ordre colossal ; armoiries ; cuir découpé ; ordre dorique

Description de l'iconographie

La terrasse et l'escalier extérieur sont bordés de balustrades. Les angles des corps de bâtiments sont soulignés par des pilastres monumentaux avec des chapiteaux corinthiens, qui s'élèvent sur toute la hauteur de la façade. Dans le vestibule, deux colonnes doriques soutiennent le palier du premier étage. Les baies libres qui ouvrent sur le salon, depuis le vestibule, sont encadrées de colonnes cannelées, engagées, surmontées de chapiteaux ioniques. La plus large est surmontée d'un blason ; l'autre, d'un cuir découpé. La liaison entre le bar et le salon s'effectue par une travée rythmique de baies libres formées d'arcs segmentaires supportés par deux colonnes (au centre) et par deux colonnes engagées (aux extrémités). Ces colonnes sont cannelées et ont des chapiteaux ioniques.

Commentaires d'usage régional

Caractère éclectique

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Copyright de la notice

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fray François ; Del Rosso Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier