Ligne fortifiée
Ligne fortifiée : 4e caposaldo Lubaïra
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Tende
Alpes-Maritimes
Tende
Col de Loubaïra
Isolé
Batterie ; ouvrage mixte ; ouvrage d'infanterie
Ensemble fortifié : système défensif du Vallo Alpino
IA06001300
2e quart 20e siècle
1931
Daté par source ; daté par travaux historiques
Ce groupe d'ouvrages constitue le quatrième caposaldo de la première ligne de défense du Vallo Alpino dans le sous-secteur II a de la Haute-Roya. La plupart ont été construits à partir de 1931 en application de la circulaire 200. Certains résultent de la transformation de postes de tir en caverne sommairement aménagés en 1924-25. Ils sont repérés et renseignés avec cartographie et plans dans le rapport du service des renseignements militaires français daté du 15 février 1934. Un important ouvrage mixte (artillerie-infanterie) formant barrage anti-char, commencé en 1939 au nord de Saint-Dalmas, est resté inachevé, limité à ses galeries et abris passifs. Une batterie de mortier permanente avait été également établie en 1940 au nord de ce caposaldo.
Béton
Béton en couverture ; pierre en couverture ; terre en couverture
Sous-sol
Extrados de voûte ; terrasse ; toit bombé
Ce groupe d'ouvrages qui constitue le quatrième caposaldo de la première ligne de défense du Vallo Alpino dans le sous-secteur II A s'organise sur les versants de la vallée de la Roya en amont de Saint-Dalmas (sur la commune de Tende, à l'exception de l'ouvrage 20 situé sur celle de La Brigue) , jusqu'au col de Loubaïra. Il comporte, outre quelques ouvrages situés autour de Saint-Dalmas sur la ligne de défense proprement dite, un élément de barrage de la vallée de la Roya, composé des trois ouvrages 17-18-20. Ce caposaldo regroupe 6 ouvrages d'artillerie casematés en caverne, de type 2000 ou 7000, selon la circulaire dont ils dépendent (numérotés 14, 15, 17 à 20) et un abri-caverne. Les premiers comprennent en général une chambre-abri entre une ou deux galeries d'accès en chicane ; des galeries transversales desservent parfois d'autres pièces pour les ouvrages les plus complexes : citerne, ventilateur, magasins de vivres et de munitions ; des couloirs annexes mènent à des positions de tir. On trouve ici les techniques de camouflage citées dans les généralités : coupoles hérissées de pierres brutes espacées, en saillie ou entièrement recouvertes de pierrailles collées sur l'enduit ciment ; enbrasure de tir taillées à même la paroi rocheuse vers l'extérieur. Certaines disposent encore de portes blindées en fer avec fenêtre-guérite. Le grand ouvrage mixte du Pont de la Brigue devait être équipé de pièces d'artillerie anti-char et construit selon les principes de la circulaire 15000, dans la catégorie des ouvrages majeurs : vaste complexe en caverne (cinq blocs successifs dont trois actifs) ; il ne reste qu'un immense tunnel de 100 mètres de long, dépourvu de la plupart des aménagements prévus et la galerie-escalier sud qui aboutit à un vestibule casematé qui correspond au 5e bloc, destiné à un observatoire. L'ouvrage 20 est à caractère troglodytique affirmé, ménagé dans une paroi rocheuse non loin de la gare de La Brigue. Une batterie SP vient compléter l'ensemble, avec un système de wagonnet Decauville pour amener les munitions de 800 kg.
Ouvrage casematé en caverne
Propriété publique
2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2002
Corvisier Christian ; Marciano Florence
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66