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POP | Plateforme ouverte du patrimoineparfumerie H. Muraour, puis R. Sornin & Cie, actuellement entrepôt public
parfumerie H. Muraour, puis R. Sornin & Cie, actuellement entrepôt public

Référence de la notice
IA06001586
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 février 2011
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Benalloul Gabriel
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
Désignation de l'édifice
Titre courant
parfumerie H. Muraour, puis R. Sornin & Cie, actuellement entrepôt public
Appellation d'usage
parfumerie H. Muraour & Cie, puis R. Sornin & Cie
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
parfumerie
Destination actuelle de l'édifice
entrepôt public
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Grasse ; 89 avenue de la Gare ; Rastiny (quartier)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Alpes-Maritimes
Canton
Grasse
Lieu-dit
Rastiny (quartier)
Adresse de l'édifice
Gare (avenue de la) 89
Références cadastrales
2006 BL 111
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
hangar industriel ; atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; réservoir industriel ; chaufferie
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1907 ; 1921
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
En 1894, Adrien Raynaud reprend la société de parfumerie de son oncle. En 1906, Adrien Raynaud et son associé Claude Hugues achètent un terrain au quartier Rastiny et font bâtir l'année suivante une usine, qui remplace les anciens locaux et qui devient officiellement le siège social de la société en 1911. Dans sa première forme, l'établissement comprenait un édifice composé de trois corps de bâtiment réalisé par C. Disdier, architecte. Adrien Raynaud décède en 1917, alors que la société connaît des difficultés financières. Claude Hugues reprend la suite en association avec la famille du défunt. La nouvelle équipe dirigeante achète en 1919 une parcelle contigüe au terrain de l'usine et procède en 1921 à des travaux d'extension afin de relancer l'activité. Aux trois premiers corps de bâtiments sont adjoints trois autres bâtiments. La nouvelle association ne parvient cependant pas à redresser les comptes de la société qui fait faillite en 1925. L'usine est alors rachetée aux enchères publiques par la société R. Sornin & Cie, du nom de son principal dirigeant. Le site comprend à ce moment dans ses parties anciennes : la salle des évaporateurs, la salle de vente et des batteuses, une salle des poudres et des glaceuses, la salle des infusions et celle des bacs à alcool, le distilloir et la chaufferie. Dans les parties récentes se trouvent les salles de confection, d'enfleurage, un laboratoire, la conciergerie, l'atelier des cartonnages et ferblanterie, une savonnerie, la salle d'emballage et de verrerie. Le nouveau propriétaire procède à la fermeture du passage couvert situé à l'extrémité du distilloir, et à la construction d'un atelier d'hydrocarbures (1926 ?). En 1934, René Sornin s'associe à Louis, Adolphe et Charles Cauvi et à François Barrière. En 1952, la société achète un terrain sur lequel sont très probablement construits les trois hangars en tôle du site. Il semble que dans les années 1960, la société R. Sornin ne conserve qu'une existence administrative. En effet, le siège social est à partir de cette époque occupé par d'autres sociétés de parfumerie (souvent comme site annexe), telles que les sociétés Maubert & Cie (émanation directe de R. Sornin & Cie), Tombarel Frères, Méro et Boyveau, Lautier Fils Florasynth. La propriété est agrandie une dernière fois en 1964. Une usine thermique à vapeur est construite sur la nouvelle parcelle. Cette centrale avait eu pour vocation d'alimenter en vapeur l'ensemble des usines de parfumerie qui se trouvaient au quartier Rastiny. L'installation de la chaudière a eu lieu peu avant les fermetures successives des sites industriels du quartier et l'établissement n'est donc pas resté longtemps en activité (source orale). En 1984, Adolphe Cauvi, président du conseil d'administration de la société R. Sornin cède le site à la Ville de Grasse. Cette cession semble marquer la fin de la société. La centrale vapeur sert aujourd'hui de parc auto à la municipalité, tandis que l'usine, en attente de réhabilitation ou de démolition, accueille un asile de nuit et des locaux associatifs.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
enduit ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Description de l'élévation intérieure
2 vaisseaux ; étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
Typologie du couvrement
charpente en bois apparente
Typologie de la couverture
toit à longs pans
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Commentaire descriptif de l'édifice
Les bâtiments de l'usine R. Sornin occupent la limite supérieure du terrain et forment comme un mur d'enceinte le long de la rue qu'ils bordent. Les trois hangars en tôle occupent la partie nord-est du terrain. Les parties plus anciennes qui jouxtent les hangars en occupent la partie sud-ouest. La partie la plus ancienne est une structure en H. Les deux ailes sont des halles rectangulaires tandis que le corps central s'apparente plus à un immeuble rectangulaire. Ce plan en H a été partiellement dénaturé par l'adjonction de constructions et notamment de la conciergerie et d'une halle qui lui est accolée et qui ferme la partie nord du H. Une halle rectangulaire double l'aile nord-est du H. Il s'agit d'un bâtiment de deux niveaux. Dans l'ensemble les éléments de structure et les toitures de ces parties anciennes de l'usine sont assez homogènes : murs en moellons enduits, toiture à longs pans, charpente en bois, couverture en tuiles mécaniques. La cheminée d'usine en brique se trouve au sud-ouest du terrain. Elle est accolée à l'usine et se trouve à proximité d'une réserve d'eau ou de solvants en béton. L'ensemble des bâtiments, à l'exception du bâtiment du distilloir et de la chaufferie et des hangars, présentent deux niveaux : un niveau de rez-de-chaussée surélevé et un niveau de soubassement ouvert au sud-est et donnant sur une aire de circulation interne complantée de platanes.
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; menacé
Date de l'enquête ou du récolement
2008
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2008
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA06001586
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 février 2011
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Benalloul Gabriel
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
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