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Plateforme ouverte du patrimoine

Parfumerie Etienne Robert, puis usine de bougies A. Goby, actuellement maison

Désignation

Dénomination de l'édifice

Parfumerie ; usine de bougies

Appellation d'usage

Parfumerie Etienne Robert, actuellementusine de bougies A. Goby

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Parfumerie Etienne Robert, puis usine de bougies A. Goby, actuellement maison

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Grasse ; 8, 10 impasse Gambetta

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Alpes-Maritimes

Canton

Grasse

Lieu-dit

Roque (quartier de la)

Adresse de l'édifice

Gambetta (impasse) 8, 10

Références cadastrales

1809 E 214, 215, 216, 260, 261, 262 ; 2006 AY 182 à 188, 238 à 240, 295

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Réservoir industriel ; atelier de fabrication

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle (?) ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Un document iconographique de la fin du 19ème siècle présente Etienne Robert (avec d'autres) comme l'un des fondateurs de la parfumerie grassoise. Si sa société de parfumerie est bien la première à avoir exploité l'usine du quartier de La Roque, la date de mise en service de cet établissement peut remonter soit au dernier quart du 18e siècle, soit plus certainement au début du 19e siècle. Seul le bâtiment principal de la fabrique figure sur le plan cadastral de 1809. Les matrices cadastrales, muettes sur les attributions industrielles de cet édifice, mentionnent une mutation de propriété à la fin des années 1820 : Etienne Robert lègue son usine à Nicolas et Jean Claude Robert Frères, très probablement ses fils. Le site est à nouveau légué en 1853 par Nicolas Robert, parfumeur, à sa fille. Celle-ci poursuit, semble-t-il, l'activité avec son mari jusqu'en 1858. En 1865, elle cède l'usine à Auguste Goby, négociant. Le site, nommé dans l'acte de vente ancienne parfumerie Etienne Robert comprend alors un jardin arrosable avec fabrique de parfumerie, distilloir, laboratoire, maison d'habitation, maison de jardinier, réservoir, pavillon et toutes autres dépendances. Le nouveau propriétaire transforme une grande partie de la parfumerie en fabrique de cire et de bougies et loue un atelier aux frères Tombarel qui exploitent l'usine de parfumerie voisine (IA06001604). Auguste Goby lègue les bâtiments industriels à son fils Xavier dans les années 1870 (?) et son commerce de bougies à ses deux autres fils. Un plan de 1881 indique que l'ensemble des bâtiments qui composent aujourd'hui le site sont déjà en place. Xavier Goby s'associe aux frères Tombarel en 1890. La fabrique de cires est à cette date déplacée dans une autre usine et l'ancien établissement perd son caractère industriel. Il abrite actuellement une maison.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Enduit ; maçonnerie

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

La fabrique se trouve presque en fond de vallon, à proximité d'un cours d'eau. Les deux principaux corps de bâtiment, construits dans le même alignement, bordent au nord un petit chemin très escarpé. Il s'agit de deux maisons placées perpendiculairement à la pente. Le bâtiment ouest, le plus important, est plus élevé et plus profond que le bâtiment est. Ils sont accolés, de forme rectangulaire avec toitures à longs pans, couvertes en tuiles creuses et frontons pignons. L'accès à la partie postérieure du site s'effectue par un passage ménagé dans le rez-de-chaussée du bâtiment est, à la jonction entre les deux structures. Ce passage présente un dallage en pierre. Il s'ouvre au sud sur un jardin où des ateliers ont été construits. Il s'agit de deux structures annexes bâties en retour sur les deux corps principaux. L'annexe est présente un plan carré de deux niveaux, un toit à longs pans et fronton pignon, couvert de tuiles creuses. L'annexe ouest est un local clairement industriel. Il s'agit d'une salle rectangulaire d'un seul volume intérieur, avec couverture en terrasse, couronnée d'un garde-corps plein visiblement en béton (?). La façade antérieure, à l'est, présente trois vastes arcades ordonnées qui occupent en hauteur une grande partie de l'élévation. L'arcade centrale est bouchée. Deux baies en demi cercle jouxtent et signalent cet ancien accès central et interrompent la symétrie de la façade. Des portes en bois occupent approximativement la moitié des deux arcades latérales. Un décor en briques orne le pourtour de ces accès. Des chapiteaux également en briques marquent le début du cintre. L'angle sud-est du bâtiment est également décoré par des pierres taillées surmontées d'un chapiteau. Un local a été construit sur la partie nord-est du toit terrasse. Enfin, un petit passage découvert compris entre un mur de soutènement en pierre et la face postérieure du local industriel, donne accès à un court escalier qui descend à un réservoir extérieur, situé à un niveau de soubassement.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Benalloul Gabriel

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

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Vue de l'usine en bordure du chemin du Rossignol.
Vue de l'usine en bordure du chemin du Rossignol.
(c) Archives communales, Grasse
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 ; Vue ouest de la fabrique. ; Parfumerie Etienne Robert, puis usine de bougies Goby.
; Vue ouest de la fabrique. ; Parfumerie Etienne Robert, puis usine de bougies Goby.
(c) Archives communales, Grasse ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
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Vue du local industriel.
Vue du local industriel.
(c) Archives communales, Grasse
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La parfumerie Toussan sur un plan de 1881. ; Plan des lieux. ; La parfumerie Tombarel frères sur un plan de 1881.
La parfumerie Toussan sur un plan de 1881. ; Plan des lieux. ; La parfumerie Tombarel frères sur un plan de 1881.
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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Vue de l'usine Etienne Robert prise de l'est.
Vue de l'usine Etienne Robert prise de l'est.
(c) Archives communales, Grasse ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
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