Parfumerie
Parfumerie Hugues Fils, puis Hugues-Guezet
Immeuble à logements
Parfumerie Hugues Fils, puis Hugues-Guezet, actuellement immeuble à logements
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Grasse ; 12 avenue Chiris
Alpes-Maritimes
Grasse
Chiris (avenue) 12
1809 E 503, 504 ; 2006 BI 76, 78, 111 à 114, 117, 118
En ville
4e quart 19e siècle
Les bâtiments qui formaient le site Hugues Fils ont été en majorité bâtis durant le 19e siècle et se trouvaient sur les parcelles cadastrales E 503 et 504. Cet espace, qui comprend aujourd'hui au moins 6 corps de bâtiments différents, ne contenait, en 1809, qu'une seule construction, de forme rectangulaire, située à l'angle nord-est de la propriété. On évoque pour la première fois la présence d'une usine de parfumerie sur ce terrain en 1887. Elle appartenait alors à Jacques Hugues, lié à la parfumerie L. T. Piver, pour laquelle il met a disposition et dirige cet établissement. Il cède ensuite ces locaux à son fils qui fonde, au début du 20e siècle, la société Hugues-Guezet. Il semblerait, selon un descriptif des lieux datant de 1929, que ce sont les bâtiments qui occupent les limites sud-ouest de la propriété qui étaient réellement destinés à la parfumerie et que les autres structures avaient une fonction plus résidentielle : Un immeuble industriel à usage de parfumerie, sis à Grasse, avenue Chiris, n° 12 bis, comprenant exclusivement : une salle de fabrication par hydrocarbures avec voûte, deux salles attenant à la précédente à usage de fabrication par alcool avec batteuse, glacière, moteur, un couloir de 23 mètres 50 centimètres de longueur, sur deux mètres cinquante de largeur. Le site semble perdre toute fonction industrielle après la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, à la place des locaux industriels supposés se trouvent d'anciens ateliers d'ébénisterie et un centre religieux et de prière. Les autres bâtiments servent de logements.
Tuf ; enduit ; moellon
Tuile creuse ; tuile mécanique ; béton en couverture
1 vaisseau ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau
Terrasse ; toit à longs pans
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
La partie supérieure du site comprend une aile composée de deux corps de bâtiments qui occupent la limite nord de la propriété. Il s'agit de deux immeubles d'habitation rectangulaires de trois niveaux, bâtis dans un même alignement. Un autre groupe de constructions plus hétérogènes occupe la limite basse du terrain. Les deux ailes sont séparées par un jardin central. Une halle, construite perpendiculairement, coupe le jardin en deux parties inégales : au centre de la partie la plus importante du jardin se trouve, au sol, une empreinte qui pourrait être celle de l'ancienne cheminée. L'aile inférieure où se trouve l'essentiel des anciennes installations industrielles se compose de deux salles accolées et parallèles orientées est-ouest. La salle qui longe le jardin est voûtée et présente une couverture en terrasse. La salle qui longe la rue présente une structure en moellons de roche sans enduit, un toit à longs pans couvert de tuiles mécaniques avec un lanterneau central. Au bout de ces deux salles rectangulaires se trouvent deux caves placées perpendiculairement à ces salles. Les voûtes des caves sont en blocs de pierre et parfois de calcaire (?) taillé. Les salles donnant sur le jardin disposent d'un accès secondaire, situé dans le jardin.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
2009
Benalloul Gabriel
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66