Bastide ; séchoir ; moulin à huile ; blanchisserie
Moulin à ressence ; séchoir à figues
Moulin Charrier
Logement
Bastide, blanchisserie et séchoir à figue, puis moulins à huile et à ressence, actuellement logement
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Grasse ; Vallée Verte (route de la)
Alpes-Maritimes
Grasse
Basses-Ribes
Vallée Verte (route de la)
1809 D2 133 à 174 ; 2006 HN 85 à 99, 242, 325
Ribes (les) ; Cascade (la)
Temps modernes ; 4e quart 18e siècle
Un moulin à huile et une ressence hydrauliques furent implantés sur ce site vers 1780. Il s'agissait alors d'un domaine rural polyvalent comprenant aussi une blanchisserie. Cette activité de blanchissage est signalée sur la propriété en 1714 et côtoie des cultures traditionnelles (vigne, oliviers, figues). Elle avait déjà suscité l'installation d'un batoir (utilisé pour battre les toiles), mentionné sur place à partir 1739. Au 19e siècle, le propriétaire historique de cet établissement, la famille Charrier, le cède par étapes à Jean Joseph Lions et à son fils. Cette mutation de propriété augmente la polyvalence du site avec le développement de cultures florales pour la parfumerie. La blanchisserie semble cesser au milieu du 19e siècle et la propriété n'est plus désignée que comme le siège d'un moulin à huile et à farine. En 1901, les Lions vendent cette propriété rurale à la famille Ollivier. Le moulin est alors hors d'usage. En 1923 il est en ruine. Le reste du site est converti en lieu d'habitation.
Enduit ; moellon
Tuile creuse
Toit à longs pans
Cette propriété de plus d'un hectare et demi se répartit de part et d'autre du vallon des Ribes. Trois prés longent le vallon et occupent la plus grande partie du terrain. La rive est comprend les deux plus grands prés et les quatre constructions historiques du site (auxquelles s'ajoute une dépendance récente associée à une piscine). Il s'agit d'une maison rurale ou bastide, le bâtiment de la blanchisserie et le bâtiment de la ressence. Une route intérieure, doublée d'un canal d'amenée, donne accès à ces diverses installations. Ces dernières sont disposées autour d'une cour qui intègre aussi un jardin ordonnancé. La bastide est un édifice hétérogène rectangulaire de trois étages avec toits à longs pans couverts de tuiles creuses. En contrebas se trouve l'ancienne blanchisserie constituée de deux corps de bâtiments attenants, l'un de deux étages et l'autre de trois. Ensemble, ils forment un rectangle avec toit à longs pans et tuiles creuses en couverture et abritent l'ancien moulin à huile dont subsistent dans l'étage de soubassement la chambre hydraulique d'une roue horizontale et une seconde chambre hydraulique pour roue verticale. Au rez-de-chaussée surélevé se trouve un broyeur à meule.Le moulin à ressence se situe dans un bâtiment homogène architecturalement et indépendant des autres constructions. Le toit est à pan unique couvert de tuiles creuses et soutenu par une charpente en bois apparente. L'ancienne roue hydraulique verticale dont ne demeure plus que le logement était placée à l'extérieur, contre le mur latéral est. Intérieurement, l'installation comprend encore, dans l'angle sud-est, un broyeur à meule surélevé. Lui sont accolés des bassins de décantation et un chaudron. Deux presses en chapelle sont encore visibles dans le mur nord. Enfin, à la limite sud-ouest de la propriété subsiste la ruine d'un moulin à farine. Cette construction assez similaire à la ressence disposait de son propre canal d'alimentation en eau, aujourd'hui hors d'usage. Le site dispose également d'un ensemble de canaux d'irrigation servant à l'arrosage des terrasses de culture et des trois prés.
Établissement industriel désaffecté
Étages non visités dans l'enquête
Propriété privée
2012
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville d'art et d'histoire, Grasse
2012
Benalloul Gabriel
Dossier individuel