Verger et jardin public (oliveraie) : Le Pian dit aussi Parc du Pian

Dénomination de l'édifice

Verger ; jardin public

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Oliveraie

Appellation d'usage

Le Pian, actuellementParc du Pian

Titre courant

Verger et jardin public (oliveraie) : Le Pian dit aussi Parc du Pian

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; 06 ; Menton ; Blasco-Ibanez (avenue) 11 ; Garavan (boulevard de)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Menton

Canton

Menton

Lieu-dit

Garavan

Adresse de l'édifice

Blasco-Ibanez (avenue) 11 ; Garavan (boulevard de)

Références cadastrales

1862 B 252, 253, 257, 258 ; 2017 AT 103 a, 103 b, 103 c, 169 a

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Terrasse agricole ; allée ; clôture de jardin ; belvédère de jardin ; terrasse en terre-plein ; cabane ; maison ; portail ; puits

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle (?) ; Temps modernes ; 3e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Milieu 19e siècle (?)

Description historique

L'oliveraie présente plusieurs arbres séculaires qui témoignent de l'ancienneté du site de culture. Elle pourrait remonter au 16e siècle. La plus grande partie du verger est acquise par la ville de Menton en 1954. Cette première acquisition, comprenant plus de 300 des oliviers, est bientôt complétée par l'achat ou le legs des parcelles contiguës. Ainsi, depuis 1959, la totalité de l'oliveraie est la propriété exclusive de la ville. Afin de favoriser l'accueil du public, les terrasses sont alors reprises (les murs de soutènement ont été consolidés ou refaits) et les principaux cheminements revus et stabilisés (revêtements minéraux). Par ailleurs, du mobilier urbain (bancs, poubelles, réverbères...) a aussi été mis en place. Les portails monumentaux permettant d'accéder au jardin semblent être antérieurs à ces aménagements. A moins qu'ils n'aient été érigés en récupérant des éléments architecturaux anciens, ils ont probablement été réalisés avant les acquisitions faites par la ville, pour accéder à un édifice aujourd'hui disparu. Cet édifice occupait la partie basse du site à l'emplacement de l'actuel belvédère de jardin. Il est clairement figuré sur le cadastre de 1862. Il était toujours présent au moment des acquisitions faites par la ville : il est en effet bien visible sur les cadastres et les photographies aériennes des années 1970 et 1980. Il a apparemment été démoli à la toute fin du 20e siècle.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; calcaire ; pierre de taille

Typologie du couvrement

Coupole

Partie d'élévation extérieure

Jardin en terrasses

Typologie de couverture

Extrados de voûte

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Quinconce ; prairie ornementale

Commentaire descriptif de l'édifice

L'oliveraie, plantée de plus de 500 oliviers, couvre une superficie d'environ 4 hectares. Elle est entièrement ceinturée par des grillages et par une clôture de jardin donnant sur le boulevard de Garavan, présentant ainsi l'aspect d'un petit parc clos. Elle est structurée par de nombreuses terrasses dont les murs de soutènement sont en maçonnerie. Un belvédère de jardin occupe la terrasse inférieure. On accède au jardin par trois grands portails en pierres de taille, fermés par des vantaux en fer. Un puits en pierre, couronné d'une coupole, est toujours présent sur le site.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; fonderie ; maçonnerie ; mosaïque

Indexation iconographique normalisée

Cercle, volute, losange, rosace

Description de l'iconographie

La clôture de jardin présente un décor de cercles. Les vantaux de l'un des portails comportent un décor de volutes. Le belvédère de jardin est pavé de galets gris et blancs qui dessinent un losange monumental, dont la partie centrale est décorée d'une rosace inscrite dans un cercle. La terrasse surplombant ce belvédère de jardin est délimitée par un garde-corps à décor de croisillons.

Dimensions normalisées des édicules uniquement

4 hectares (superficie approximative).

État de conservation (normalisé)

Bon état

Précision sur la protection de l'édifice

Le Pian a bénéficié de plusieurs protections au titre des Sites : site inscrit par arrêté du 29 juin 1951, puis site classé par arrêtés du 7 février 1955 et du 13 juillet 1960. La protection a ainsi été renforcée et complétée au fur et à mesure des acquisitions faites par la ville. Le parcellaire du jardin ayant été complètement revu depuis les protections, les parcelles citées dans les arrêtés ne correspondent plus à celles du cadastre actuel. La totalité du jardin est protégée au titre des Sites.

Typologie de la zone de protection

Site inscrit ; site classé

Intérêt de l'édifice

Intérêt botanique ; à signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Oliveraie exceptionnelle par le nombre et l'ancienneté de ses oliviers et par son importante superficie en plein centre-ville. Rare vestige des vergers qui occupaient cette partie de la côte avant son urbanisation au 20e siècle.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2017

Copyright de la notice

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2017

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poulin Yvan ; Négrel Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel