Maison forte
Château de Beaume
Maison forte dite Château de Beaume
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ardèche (07) ; Saint-André-en-Vivarais
Anciennement commune de : Saint-André-des-Effangeas ; Anciennement région de : Rhône-Alpes
Saint-Agrève
Saint-Agrève
Beaume
1836 B3 561-562 ; 1985 AO 22-26
Isolé
Grange ; étable ; communs ; portail ; jardin d'agrément
Limite 15e siècle 16e siècle
4e quart 16e siècle ; 17e siècle ; milieu 18e siècle
1578 ; 1749
Date portée
Le château remonterait au 12e siècle ?, il fit partie des dépendances de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jeande-Jérusalem, créée au 12e siècle à Devesset. Vers 1390, l'édifice appartient à Jean de Beaume, et reste propriété de la famille pendant près de deux siècles. L'actuel château remonte à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle : façades percées de fenêtres à traverses et croisées, tour de flanquement avec archère-cannonière à croisillon, tour hexagonale sur base ronde avec escalier en vis et porte piétonne extérieure aux piédroits ornés de bases prismatiques et linteau en accolade sommé d'armoiries et d'inscriptions bûchées. En 1556, Bernard de Beaume agrandit considérablement ses possessions et gère aussi une partie des biens du seigneur de Montregard. Une date en remploi : ANNO 1578 subsiste dans le portail reconstitué du mur de clôture, provenant de l'ancienne ferme. Au cours du 17e siècle des transformations sont réalisées au 1er étage du château : modifications de deux fenêtres à croisées sur l'élévation principale et d'une fenêtre à traverse sur l'élévation latérale (nouvelle pièce d'angle ?). En 1745 Claude Jullien de Ronchol achète le château, qui n'est pourtant pas figuré sur la carte de Cassini ; une porte de grange conserve la date 1749. En 1775, la chapelle Saint-Claude et Sainte-Anne, au vocable de ses propriétaires Claude Jullien de Ronchol et son épouse Anne Souvignet, est bénie par l'évêque de Valence (elle succèderait à une chapelle gothique : clef de voûte déposée). Cette chapelle située contre le mur Est du château est détruite vers 1860-1865 par Claude Régis Mounier, propriétaire du domaine depuis 1855, qu'il a sans doute acquis par la vente de ses terres au comte Chalaye de Lavallette. En 1901 Pierre Tardy, moulinier à Tence, achète le domaine qui comprend "château du Moyen Age et propriété rurale avec bâtiments d'habitations et d'exploitations, cour, jardins, prés, veines, champêtres et bois d'une contenance totale de 64 hectares". Le domaine est entièrement restauré dans le 4e quart du 20e siècle.
Granite ; moellon
Tuile plate mécanique ; lave en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît ; 3 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit conique ; appentis
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; rampe d'accès
Murs en moellon de granite, chaînes d'angle et encadrements d'ouverture en pierre de taille de granite. Le château est formé de 2 tours et d'un logis rectangulaire avec une base de mur taluté au sud. Le corps de logis comprend : un étage de soubassement partiellement voûté en tas de charge, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble à surcroît. La toiture à longs pans et croupes est couverte de tuiles plates mécaniques. Les élévations sont à travées, 3 dans l'élévation principale orientée au sud, 1 sur chaque élévation latérale ; l'élévation nord a été modifiée. La tour ronde de flanquement, dans l'angle sud-ouest, est à 1 travée et 4 niveaux (3 étages carrés) , son toit conique est couvert de lauzes. La tour hexagonale hors oeuvre, dans l'angle nord-est, loge l'escalier en vis sans jour ; cette tour à 1 travée et 4 niveaux (3 étages carrés) présente un toit conique à pans couverts de lauzes. Le château est entouré d'un mur de clôture (tracé de l'ancienne enceinte ?) qui délimite deux terrasses : l'une au nord, accessible par un portail couvert, constitue une cour intérieure bordée de dépendances, l'autre au sud, accessible par la cour intérieure et par un portail (remonté) dans la clôture est, conduit vers un jardin d'agrément et un jardin potager. Les dépendances sur cour se composent de deux bâtiments : au nord, une grange-étable, couverte de tuiles plates mécaniques sur ses longs pans, comprend un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé accessible par une rampe en terre-plein maçonnée ; à l'est, des communs en appentis présentent un comble à surcroît percé d'une porte haute et d'occuli. Une ancienne ferme détruite, adossée aux communs, ne conserve plus qu'une élévation latérale.
Restauré
1974/06/28 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures
À signaler
Propriété privée
1998
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2004
Sauzade Lionel ; Moinot Emilie ; Hartmann-Nussbaum Simone
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88