Usine métallurgique ; fonderie ; aciérie
Usine métallurgique Génot-Clairdent ; Aciéries Thomé-Cromback ; Forges et Aciérie Thomé
Usine métallurgique Génot-Clairdent, puis Aciéries Thomé-Cromback, puis Forges et Aciérie Thomé
Grand Est ; Ardennes (08) ; Nouzonville ; 18 boulevard Clément Jean-Baptiste
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Nouzonville ; Ardennes
Nouzonville
Clément Jean-Baptiste (boulevard) 18
2009 AO 67
En ville
Meuse (la)
Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; vestiaire ; château d'eau
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1880 ; 1930
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
A. Thomé s'associe avec son gendre Clairdent pour fonder une entreprise de ferrures en 1880 en bordure de Meuse. Pierre Cromback reprend l'usine en 1926 et la transforme en fonderie d'acier, sous la raison sociale des Aciéries Thomé- Cromback. En 1930, un nouveau bâtiment pour l'aciérie est construit. Les plans sont de l'ingénieur Chansoux pour Paul Thomé qui en avait rapporté le modèle de Philadelphie. L'activité de l'aciérie et la fabrication d'essieux, commencée en 1933, cesse en 1939 avec le repli vers Ploërmel (Bretagne) où les Thomé travaillent pour l'armement. En 1968, la production des aciéries de Nouzon passe de 250 tonnes mensuelles à 700, pour un effectif presque constant de 300 salariés. Elles emploient plus de 1000 ouvriers en 1978 dans six sociétés en France dont trois dans les Ardennes. Les Aciéries Thomé-Cromback ferment une première fois en 1996, connaissent une reprise provisoire, pour cesser définitivement leur activité en 2007. Actuellement, ces bâtiments d'architecture unique sont désaffectés et menacent ruine.
Béton ; béton armé ; verre ; schiste ; brique
Béton en couverture
En rez-de-chaussée
En béton armé
Élévation à travées
Lanterneau ; extrados de voûte
Le site couvre cinq hectares en bordure de Meuse. Le grand hall de production construit en 1930 est constitué d'un long vaisseau de trois travées soutenu par 19 piliers répartis sur 100 m. La construction sur extrados de voûtes est entièrement en béton armé, brut de décoffrage, sur une hauteur de 20 m sous voûte. La toiture du vaisseau central est à lanterneau, les murs en rez-dechaussée sont percés de larges baies. Le site comporte deux châteaux d'eau, le plus important est situé en bordure de Meuse.
Établissement industriel désaffecté ; menacé
À signaler
Forges Thomé, usines de Nouzonville ; fabrique de corps broyants, forge et estampage de toutes pièces ; fondée le 01.01.1947 ; 178 pers en 12.1948 ; rapport pj mézières ; une prime pour accélérer fabrication des tanks sous l'occupation.
Propriété de la commune
1986 ; 2007
© Inventaire général ; © Région Champagne-Ardenne
2007
Bertrand Patrice ; Bennani Maya ; Decrock Bruno
Dossier individuel
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81