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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de quincaillerie Thiriet-Lallement, puis Manufacture Générale de Bouclerie Gustave Thiriet, puis Charles Turquais, actuellement Turquais Industries

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de quincaillerie

Appellation d'usage

Thiriet-Lallement ; Manufacture Générale de Bouclerie Gustave Thiriet ; Charles Turquais ; Turquais Industries

Titre courant

Usine de quincaillerie Thiriet-Lallement, puis Manufacture Générale de Bouclerie Gustave Thiriet, puis Charles Turquais, actuellement Turquais Industries

Localisation

Localisation

Grand Est ; Ardennes (08) ; Raucourt-et-Flaba ; 10 rue des Marronniers

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Ardennes

Canton

Raucourt-et-Flaba

Adresse de l'édifice

Marronniers (rue des) 10

Références cadastrales

2009 AD 01

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; magasin industriel ; bureau d'entreprise

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1879 ; 1907 ; 1920

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

La maison Thiriet-Lallement, ancêtre des actuels établissements Turquais, est fondée en 1840 avec activité de fonderie de cuivre et fonte malléable, pièces estampées, boucles de toutes espèces. En 1850, l'usine y produit des articles destinés spécialement à la traction animale et aux ferrures, boucles et bourellerie pour équipements militaires. Gustave Thiriet en est le directeur à partir de 1879, et l'usine prend le nom de Manufacture Générale de Bouclerie Gustave Thiriet. Une importante extension des bâtiments, nommée plus tard la Roquette, est construite entre 1879 et 1882. Trois ans plus tard, la soudure électrique permet l'expansion des activités de l'usine. En 1900, la production annuelle de la branche bouclerie atteint 900 tonnes, celle de la chaîne 600 tonnes. En 1907, Gustave Thiriet cède son activité à Charles Turquais, son gendre et collaborateur. Un nouveau magasin (l'usine spéciale de chaîne) est construit la même année. L'entreprise fabrique des boucles pour le textile, l'habillement et les industries du cuir pour une fabrication annuelle de 2400 tonnes de bouclerie. La Première Guerre mondiale détruira une large partie des bâtiments et du matériel, avec un important incendie : des 8000 m2 couverts ne subsiste en 1918 que le local servant à la fabrication des chaînes. Les premiers travaux de reconstructiondébutent en 1920, l'électrification s'effectue en 1927. En 1946, l'usine se diversifie dans la production pour le textile d'habillement et les industries du cuir, la quincaillerie agricole, l'industrie de la manutention, du levage, de l'électroménager et de l'automobile. L'activité de bouclerie à base de fil et tubes se perpétue de nos jours. En 1879, la force motrice est de 15 ch et de 300 en 1900, 500 en 1914. Vers 1882, trois machines à vapeur y sont utilisées. 50 personnes sont employées en 1850, 250 en 1890, 320 en 1900, 503 en 1914 et une centaine actuellement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; béton ; parpaing de béton ; pan de fer

Matériaux de la couverture

Ardoise ; métal en couverture ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Shed ; lanterneau ; toit à longs pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

L'usine est desservie par voie ferrée jusque dans les années 1960. L'ensemble du bâti est en moellon à encadrements et chaînages en brique ou brique et pierre de taille ; excepté pour les bâtiments nord : l'atelier de fabrication est entièrement en pierre (surélévation en parpaing) , et le petit atelier à lanterneau est en pan de fer et brique (couverture en tuile mécanique). Proche de l'entrée le grand magasin industriel est à un étage carré et percé de nombreuses baies, son rez-de-chaussée possède un plafond en béton armé et porte sur des colonnes en béton ; les bureaux possèdent un étage de comble. Les ateliers de fabrication sont disposés à l'ouest, de part et d'autre d'une étroite voie intérieure. Les toits en shed portent sur une charpente métallique occultée par un faux plafond et supportée par des colonnes de fonte. Les toits sont majoritairement en ardoise, avec réfections en tôle et ciment amiante.

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Magasin industriel

Observations concernant la protection de l'édifice

Vaste magasin industriel en moellon de calcaire, pierre de taille, brique et béton armé.£Fabriques de chaines de montre et boutons en acier : Raucourt, 1 établissement, 26 ouvriers, industrie en souffrance, à défaut d'écoulement des produits.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Griot François ; Decrock Bruno

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81