Maison ; ferme
Collectif communal maisons fermes
Occitanie ; Ariège (09) ; Saint-Victor-Rouzaud
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
51 bâti INSEE ; 23 repérées
2e quart 18e siècle ; 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1739 ; 1838 ; 1851 ; 1928
Porte la date
Exception sur le pays appaméen : les termes de "grange" et de "manoir" apparaissent plusieurs fois dans la toponymie locale. La Carte de Cassini mentionne pour sa part une "Grange des Chanoines", ce qui permet d'évoquer une dépendance monastique envers l'abbaye Saint-Antonin ou le Chapitre cathédral de Pamiers. Le cadastre napoléonien (182.?) indique 7 métairies, une quinzaine de fermes et 9 hameaux dont 3 (Caussou, Chapeyrou et Saint-Foi) ont pu être d'anciens "écarts". Cette hiérarchie des nomenclatures est à relier à un mode de faire-valoir de type indirect, mais on ne peut déterminer sans étude approfondie les liens de dépendances de ces métairies et de ces fermes entre elles ou à des seigneuries (ecclésiastiques ou laïques), ni même, plus récemment, entre ces exploitations, le château de Rouzaud et les quelques maisons de maître réparties sur le territoire. On constate que les appellations actuelles correspondent aux anciennes. Les exploitations sont implantées sur les emprises antérieures, bien que transformées, parfois seulement au niveau des percements (Las Coumes). Les "écarts" sont difficilement repérables car ils ont souvent évolué en simples fermes (Chapeyrou). Certains caractères architecturaux permettent de retrouver les éléments du 18e siècle : typologie d'appareil à moellons calcaire et gros galets (Las Coumes), typologie de couvrement de baies en brique en arc curviligne (Crampagnou, La Poumarède), génoises à trois rangs de tuiles (Le Tarré). Les reprises en brique crue sont datables du 19e siècle (La Maire, Sainte-Camèle). Les enduits à la chaux subsistent en partie. Les encadrements en pierre rectiligne, comme ailleurs, sont postérieurs à 1880 (Las Planes). On ne trouve aucune trace apparente de pan de bois, excepté à Fustiès pour le 19e siècle, où il est élevé en cloison intérieure sur un rez-de-chaussée en brique crue (aujourd'hui à l'air libre). Chaque ferme avait son four à pain (Crampagnou, Rauly), son puits, sa mare, pour une vie en autarcie.
Bois ; torchis ; pan de bois ; brique crue ; grès ; galet ; calcaire ; moellon ; appareil mixte ; brique ; pierre de taille ; enduit partiel
Tuile
Saint-Victor-Rouzaud est une commune sans agglomération, et la typologie de la maison de bourg en est totalement absente. L'habitat est constitué de fermes, déclinées en exploitations de différentes tailles, parfois regroupées et formant un hameau. Il en est ainsi pour l'habitat qui jouxte l'église, considéré comme le centre de la commune. Les fermes et leurs dépendances adoptent la disposition traditionnelles en alignement : seuls les hangars, porcheries-poulaillers, puits et fours, se détachent du bâti principal. Certains logis de fermes, particulièrement imposants, peu ajourés, ont des allures de maisons fortes (Crampagnou, Bélard). La construction traditionnelle est en appareil mixte de moellons calcaires ou gréseux et de galets majoritaires, liés par un mortier de chaux armé de cassons de brique. On observe de nombreuses reprises en maçonnerie de brique crue sur des murs en appareil mixte. Les encadrements de baies sont en bois, en brique (couvrement en arc curviligne ou arc segmentaire), ou en pierre taillée (linteau rectiligne). Si l'avant-toit débordant est toujours présent, les génoises à deux rangs alternés de tuiles et brique, ou trois rangs de tuiles simples (Le Tarré), ornent fréquemment le bord des toits. La ferme monumentale de Sainte-Camèle, édifiée en briques crues et couverte d'un toit en pavillon, illustre, par ses proportions et son caractère ordonnancé, une typologie d'exception. Elle présente aussi le seul exemple communal de baies de comble ajourées par des occuli en brique. Les hangars agricoles reposent sur des piliers maçonnés en moellons, ou assises alternées de moellons et de briques
Maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; ensemble de petites maisons-blocs juxtaposées, avec ou sans dépendance en alignement ; hangar agricole mixte sur piliers de brique et poteaux de bois ; avant-toit débordant ; génoise à deux rangs de tuiles ; génoise à trois rangs de tuiles ; occulus
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
2003
Fournier Claire ; Claeys Laurent
Dossier collectif
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47