Maison
De maître
Maison de domaine agricole
Domaine de Charly
Ancienne maison de maître de domaine agricole dit Domaine de Charly
Occitanie ; Ariège (09) ; Benagues ; Benagues ; Chemin V.O. n° 1 de Benagues à Pamiers
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
Charly
Chemin V.O. n° 1 de Benagues à Pamiers
1981 B 269, 270, 272, 191
Isolé
Étable ; fenil ; hangar ; cour ; four à pain ; jardin potager ; mur de clôture
18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
1781
Porte la date
La Carte de Cassini (18e siècle) mentionne, au niveau de Charly, un moulin sur l'Ariège et un château. L'existence du moulin est attestée dès le Moyen Age, celle du château au 18e siècle, pour la pesée des animaux et la perception des droits de passage sur la rivière, avant Pamiers. Le plan napoléonien de 1827 indique, au lieu-dit Camp del Bert, un bâti rectangulaire. Les dépendances y sont localisées sur le côté ouest de la cour. Le bâti actuel conserve cette ancienne implantation parcellaire, ainsi que l'aire du potager, dont le haut mur de clôture en galet reste une disposition typique du 18e siècle. L'inscription gravée sur le linteau de la porte du potager est de plus datable du 18e siècle. La typologie de la porte d'entrée et de son entablement, sur la façade antérieure au sud, paraît également remonter au 18e siècle. Les chiffres gravés sur le cartouche placé en remploi au-dessus de cette porte, probablement à l'envers, pourraient indiquer la date suivante : "18 11 1781". Ce cartouche proviendrait, d'après un témoignage oral, d'une ancienne porte disparue (occultée ?) en rez-de-chaussée. Les dépendances sont contemporaines. Sur la façade postérieure au nord, seule la porte en grès taillé est datable de la 1ère moitié du 19e siècle. Plus tardif (2ème moitié 19e siècle) est l'aménagement de la façade orientale avec ses porte-fenêtres et les vestiges d'un escalier à double volée, remplacé aujourd'hui par une volée droite centrale. La moitié ouest de l'éfifice a été totalement reprise en 1980.
Galet ; brique ; maçonnerie ; bois ; pierre de taille ; enduit
Tuile creuse
Rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
Situé à proximité du pont moderne franchissant l'Ariège, le logis du domaine est accessible depuis l'est, où une entrée est percée dans le mur de clôture en galet qui prolonge la façade orientale. C'est un bâtiment de plan rectangulaire, particulièrement imposant à l'échelle du secteur par ses volumes, notamment sa hauteur. Le comble à surcroît a les proportions d'un étage habitable. La façade antérieure, sur la longueur, est orientée au sud. La construction est en galets, les encadrements majoritairement en brique, quelques uns en pierre de taille. L'ensemble du bâtiment est couvert par un toit très débordant à deux longs pans, avec deux croupes sur les petits côtés. Partagé sur deux fonds, il est composé d'une moitié ouest aujourd'hui dénaturée et d'une moitié est qui a conservé ses caractères patrimoniaux. D'après le témoignage oral du propriétaire, le mur de séparation serait en brique crues. Sur la moitié est, les encadrement de baies sont en brique, rectilignes sur la façade sud, en arc segmentaire sur la façade est. L'élévation antérieure au sud a reçu une ordonnance symétrique de part et d'autre de la porte d'entrée. Celle-ci comporte un encadrement rectiligne avec chanfrein, et un entablement surmonté d'une corniche en brique moulurée, cantonné de chaque côté par deux consoles qui se terminent par un motif en goutte. Au-dessus de la corniche, un cartouche en pierre comporte des chiffres gravés qu'il faut renverser pour restituer ainsi leur cohérence : I8III78I. Deux bandeaux de terre cuite moulurés, à section carrée, séparent chaque niveau, soulignés par des bandeaux lissés et peints en blanc que l'on retrouve aussi sous la corniche en brique moulurée qui termine l'élévation. La façade orientale comporte un soubassement en galets constitué par deux arcs de 1m d'épaisseur supportant une étroite terrasse sur laquelle ouvrent les portes-fenêtres du 1er étage. Au centre, une volée d'escalier droite, en brique, donne accès à cette terrasse. Un grand potager abandonné figure toujours au sud-est de la propriété, ceinturé par un haut mur de clôture en galets de deux dimensions, noyés dans le mortier de chaux. Deux portes en partie ruinées, à encadrement de pierre, y donnent accès. L'une d'elle comporte un large chanfrein et une inscription gravée sur le linteau : "Ainsi que les saisons ma richesse varie". Au nord-ouest, se tient l'ancien four à pain en ruines.
Maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; dépendance dissociée du logis ; décor peint en façade ou en encadrement d'ouverture
À signaler
Propriété privée
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
2003
Fournier Claire ; Claeys Laurent
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47