Château fort
Château du Castella
Château fort dit château du Castella
Occitanie ; Ariège (09) ; Bonnac
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
Castella-de-dessous (Le)
1981 A 184, 165
Isolé
11e siècle (?) ; 12e siècle (?)
Le château fort de Bonnac occupait une position stratégique en surplomb au-dessus de la Vallée de l'Ariège. En raison de la découverte en cet endroit de monnaies datant des empereurs Tibère et Claude, les historiens ont émis l'hypothèse d'un castellum romain, bien qu'aucune trace de construction romaine n'ait été retrouvée. La tradition locale place le premier village de Bonnac sur la hauteur située au-dessus du château et sous sa protection. Au 13e siècle, il est mentionné propriété de la maison Durfort, une des quatre baronnies du Comté de Foix. Le château fort, plus précisément donjon fortifié, peut être daté du 11e ou du 12e siècle. Il comportait à l'origine une tour et une poterne qui protégeaient le passage vers la rivière. Abandonné sans doute bien antérieurement, il est mentionné en ruines dès le 15e siècle. Le plan du cadastre napoléonien de 1824 rend compte d'un état plus complet que sur le cadastre actuel, avec notamment les deux bras de murs protégeant la poterne à l'est et un pan de muraille prolongeant le côté ouest du donjon vers le sud.
Poudingue ; galet ; moellon ; calcaire ; pierre de taille
Plan régulier
Les ruines du château fort du Castella sont établies au nord-ouest du village de Bonnac sur un escarpement rocheux qui domine la rive gauche de l'Ariège. Sur le côté ouest, le versant du coteau surplombe le château. Malgré les difficultés de lisibilité dues à la végétation, une vaste esplanade, probablement consécutive à un aménagement artificiel du coteau, est perceptible au niveau du château, ainsi que le creusement de fossés sur ses côtés nord et sud. Sur le côté est, l'ancienne entrée protégée du château, en majorité effondrée, est mise en péril par l'érosion de la falaise au-dessus de la rivière. Le château est composé d'un donjon carré aux murs de 2 m d'épaisseur et de 12 m de côté, constitués d'un mélange de galets et moellons grossiers de poudingues, et d'un parement en pierre de taille de marne calcaire. Deux fenêtres en plein cintre sont visibles dans la maçonnerie du rez-de-chaussée. Le premier étage a disparu, mais les vestiges d'un escalier à vis sont encore en place dans l'angle nord-est. Au sud du donjon, une fosse profonde occupe peut-être l'emplacement d'une ancienne cour intérieure protégée par des murs.
Mauvais état
À signaler
Ces ruines, qui occupent une position stratégique privilégiée au-dessus de l'Ariège, offrent un intérêt archéologique pour la commune.
Propriété de la commune
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
2002
Claeys Laurent ; Fournier Claire ; Pradier Sandrine
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47