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Château

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Titre courant

Château

Localisation

Localisation

Occitanie ; Ariège (09) ; Saint-Martin-d'Oydes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communauté de communes du Pays de Pamiers

Canton

Pamiers-ouest

Références cadastrales

1988 A 303

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Communs ; pigeonnier ; parc

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 15e siècle (?)

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1ère moitié 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1175 ; 1327 ; 1632 ; 1857

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

La seigneurie de Saint-Martin-d'Oydes dépendait du diocèse civil de Toulouse, enclave isolée dans le Comté de Foix. Ce château dont l'origine se situerait au 12e siècle a été maintes fois remanié. Après avoir servi de forteresse, il devient peu à peu une résidence agréable. Il existait déjà en l'an 1175 lorsqu'il fut donné par D. de Villemur à sa fille Ermengarde à l'occasion de son mariage avec B. de Durban. En 1327, il appartient à Guillaume Bernard d'Arnave puis plusieurs seigneurs se succèdent jusqu'à la Comtesse de Tersac, au moment de la Révolution. L'enceinte, disparue, possédait 2 tours rondes crénelées sur sa façade principale, au nord, aujourd'hui façade postérieure. Une tour carrée était incluse dans la construction au sud, du côté du village où les murs latéraux d'enceinte se rejoignaient dans un plan triangulaire jusqu'à une porte fortifiée permettant l'entrée des villageois. Le château était ceinturé d'un fossé réduit aujourd'hui à une mare entourant la tour ouest, le ruisseau du Latou constituait en effet un 2e élément de défense. Par la suite, des travaux très importants ont été réalisés, vraisemblablement au 15e siècle, transformant profondément la vieille bâtisse. Il est possible que les 2 tours aient été construites à cette époque, cela est vérifié d'après l'étude architecturale des canonnières. Cependant la tour nord semble un peu plus ancienne. En 1632, Louis XIII et Richelieu donnent l'ordre de démanteler, en représailles, tous les châteaux des seigneurs rebelles. On estime que Saint-Martin fut du nombre. Il est en effet assuré que les 2 tours étaient crénelées. Le démantèlement signifie essentiellement la suppression des défenses. Le château était alors devenu une simple résidence seigneuriale. De la fin du 18e siècle à la 1ère moitié du 19e siècle, le château inhabité sert de carrière de pierres. Le mur d'enceinte, la tour carrée servant d'escalier, située sur la façade côté village et la toiture sont démontées et on arase les murs jusqu'au plancher du 2e étage. En 1851 un mécène, M. Laborde, rachète le château à Mme de Tersac et le reconstruit jusqu'à sa faillite en 1857, provoquant ainsi la vente aux enchères du domaine et des métairies. Ce château qui était jusqu'à la Révolution une forteresse dont les ouvertures du rez-de-chaussée étaient rares, en forme de meurtrières ou de lucarnes maillées de fer, est transformé au cours du 19e siècle pour en faire une résidence agréable avec des ouvertures pour éclairer notamment les pièces du bas et permettre un accès direct au parc qui l'entoure. Le nouveau propriétaire après 1857, Emile Loze, puis ses descendants avec la famille Dumas achèvent de restaurer principalement l'intérieur de la demeure.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; calcaire

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant ; sur voûte

Commentaire descriptif de l'édifice

Le château, situé dans une vallée encaissée, au creux d'un coude formé par le ruisseau du Latou, est composé d'un logis principal de plan polygonal et d'une dépendance de plan allongé formant clôture face au village. Le tout est implanté au sein d'un vaste parc arboré comportant des arbres remarquables, au fond duquel se trouve un pigeonnier. Le logis, situé derrière le mur de clôture qui le sépare de la voie publique, est entièrement en brique. Deux tours rondes comportant des canonnières encadrent la façade postérieure. Celle située à l'ouest est entourée d'une mare. Les façades principales comportent de nombreuses ouvertures ordonnancées sur 3 niveaux. Les murs pignons, moins transformés, comportent de petites baies avec parfois des éléments de meneaux. Le mur pignon ouest, reste du mur d'enceinte qui rejoignait le mur est, fait une avancée au-devant de la façade principale. La dépendance, légèrement à l'est en clôture, présente de nombreux remaniements. Elle est ouverte sur le parc par 3 portes cochères en anse de panier en brique, une porte rectangulaire donnant accès à une grange et différentes baies dont certaines adoptent la forme de fentes à sommet pointu, cette façade est enduite au ciment. Le mur donnant sur la rue présente une partie en pan de bois et une autre en adobe. Cette dépendance incluait le logement du gardien. Le pigeonnier, situé au fond du parc et autrefois en avant-poste, est en brique, de plan carré, surélevé avec un toit en pavillon d'ardoise en écaille.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Edifice conservant des éléments d'époque médiévale.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pradier Sandrine ; Claeys Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue générale depuis la place.
Vue générale depuis la place.
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers
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