Monument aux morts
De la guerre de 1914-1918 ; de la guerre de 1939-1945
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945
Occitanie ; Ariège (09) ; Massat ; Eglise (place de l')
Ariège
Massat
Eglise (place de l')
2012 AB non cadastré ; domaine public
En village
1er quart 20e siècle
1923
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques ; signature
Le 25 juin 1922, le conseil municipal et son maire Jean-Marie Servat décident "à l'unanimité d'élever sur la place de l'Eglise un monument aux soldats de la commune, morts pour la France". Les membres composant le comité sont désignés et chargés de recueillir la souscription publique qui s'élèvera à 8 000 francs. D'un coût de 20 000 francs couverts par souscription publique et le budget communal, ce monument doit être élevé sur la Grand-Place. La commission départementale d'esthétique rend un avis favorable le 27 janvier 1923 et la construction est approuvée par arrêté préfectoral du 29 janvier suivant. Monsieur Belaval, ingénieur distingué lauréat de l'école des Beaux-Arts de Toulouse et chargé à l'époque de la conduite des travaux du Transpyrénéen, conçoit ce monument exécuté par l'entrepreneur de Seix, Manuel Albiach. La liste des noms des morts à graver est affichée en mairie en février 1923 et l'inauguration du monument aux morts de Massat est prévue le dimanche 29 juillet de la même année. Ce jour-là, en présence du sous-secrétaire d'Etat aux P. T. T., du préfet de l'Ariège, des parlementaires et de nombreux élus locaux, des représentants civils, religieux et militaires, le cortège, imposant, se forme place de la mairie. Les fanfares en tête, puis les jeunes portant des gerbes d'œillets, les élèves des écoles suivis des victimes de guerre et des anciens combattants et, fermant la marche, les invités et les membres du comité, se dirigent vers le monument aux morts. La "Marseillaise" est jouée et le monument est dévoilé, un mutilé dépose une gerbe. Puis le maire, président du comité, prononce un discours. La lecture des 120 noms est faite par les mutilés et le conseiller général, ancien combattant, monsieur Galy-Gasparrou, prononce quelques mots suivi par les parlementaires messieurs Lafagette, Reynald et Cazals, par monsieur Baby président des anciens combattants et victimes de guerre de l'Ariège et par le préfet du département. Paul Laffont, secrétaire d'Etat aux P. T. T. clôt cette série de discours avec le sien et les enfants des écoles défilent et déposent les fleurs, bouquets et gerbes. A la fin des années 1940 sont ajoutés au monument les noms des morts de 1939-1945. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.
Béton armé ; marbre ; fer ; fonte
Situé sur la place de l'Eglise, le monument aux morts de Massat est dédié aux morts en 1914-1918 et 1939-1945. Orienté vers le nord, vers la route principale, il est sur un soubassement en béton armé entouré d'un espace végétalisé limité par une bordure en pierre dans laquelle est fixée une grille en fer de couleur verte équipée, en façade, d'un portillon à double battant. Le monument aux morts (dimensions : h = 550, la = 170, pr = 240) est en marbre local. Il est composé d'un socle, d'une corniche, d'un obélisque surmonté d'une corniche et d'une statue de coq en fonte de fer, polychrome et, à l'avant, d'une statue en fonte de soldat sur un socle. Une croix de guerre (dimensions : h = 32, la = 32) en bronze est fixée contre la face nord du socle. Les noms peints et dorés de ceux morts en 1914-1918 sont gravés directement dans des cartouches polis situés sur les faces est, sud et ouest de l'obélisque, les noms de ceux morts en 1939-1945 sont gravés sur une plaque de marbre blanc (dimensions : h = 58, la = 65, pr = 2) fixée contre la face principale du socle du monument. Le nom de l'entrepreneur "M. ALBIACH" est gravé sur la face latérale est du socle de la statue du soldat et ceux du sculpteur et du fondeur sont fondus sur les faces latérales du socle de la statue du soldat. Il n'y a pas de dédicace sur ce monument.
Fonderie (étudiée dans la base Palissy)
Homme : soldat ; coq ; croix de guerre
Le soldat représente un Poilu, le coq symbolise le coq gaulois et la croix de guerre, symbole de la Grande Guerre, est due au sculpteur Paul-Albert Bartholomé, et a été créée par la loi promulguée le 8 avril 1915.
600 h ; 358 la ; 385 pr
Monument statue
IM09002298
À signaler
Les statues de ce monument, oeuvres de Charles-Henri Pourquet et de Prosper Lecourtier sont protégées au titre des Monuments Historiques.
Propriété de la commune
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie
2012
Roques Patrick
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47