Hôtel
Hôtel
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers ; Gabriel-Péri (rue) 52 ; Lakanal (rue) 33
Pamiers centre
Pamiers ouest
Camp (quartier du)
Gabriel-Péri (rue) 52 ; Lakanal (rue) 33
1828 D1347, 1357, 1358 ; 1989 K 2783, 1617
En ville
18e siècle (?) ; 19e siècle
Moyen Age
Sur le plan napoléonien de 1828, elle est entièrement bâtie et son tracé est inchangé aujourd'hui : une grande rue rectiligne courant de la place de la République à la place des Héros de Roquefixade. L'essentiel des hôtels étudiés se trouve être néo-classique car cette rue devient principalement résidentielle aux 18e et 19e siècles. Siège de quelques hôtels bourgeois, ils se situent principalement dans la première partie de la rue jouxtant la place du Camp, certainement pour ne pas être trop éloignés des lieux de pourvoir tels que le tribunal, la cathédrale. Aujourd'hui, cette rue mêle les fonctions résidentielles et commerciales car la plupart des rez-de-chaussée sont occupés par des commerces en tout genre. L'édifice étudié ici est constitué de plusieurs parcelles : une maison et un jardin (1828 D 1347, 1357, 2783), une grange donnant sur la rue Lakanal (1828 D 1358 ; 1989 K 1617). Toutes présentes sur le cadastre napoléonien de 1828, les états de section précisent leur appartenance à Lafage Antonin dont les initiales (L.A) se retrouvent dans le monogramme de l'imposte de la porte d'entrée. L'imposte en fer forgé et à volutes pourrait dater du 18e siècle ainsi que les fenêtres cintrées et les huisseries à petits carreaux. Cependant, le balcon et les oculi sur la façade côté jardin semblent plutôt remonter au 19e siècle, des modifications ont donc pu intervenir dans le temps. L'ancienne grange est pour sa part dénommée "décharge et cour". Le terme "décharge" peut désigner une maison en ruine car un sol est payé. D'ailleurs, la présence de petits placards médiévaux témoignent de l'existence d'un bâti dès le Moyen-Age sur cette parcelle. Cet édifice correspond à un type repéré à plusieurs reprises sur la rue Gabriel-Péri : un hôtel donnant sur une grande rue commerçante avec une arcade de boutique et une porte d'entrée centrée dont l'accès est ouvert au bout d'un couloir ; l'entrée charretière se situant à l'arrière de l'édifice par un grand jardin.
Brique ; galet (?) ; appareil mixte (?) ; crépi
Tuile creuse
2 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, suspendu
Cet hôtel de deux étages se compose de cinq travées. Un niveau de cave se développe sous toute la surface de l'édifice. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée, axée, surmontée d'une imposte en fer forgé portant le monogramme "L.A" et figurant des volutes et des feuilles. Le monogramme est d'ailleurs inscrit dans une couronne de feuillage. A sa gauche, une grande porte en anse de panier devait abriter une boutique. Un cordon de section carré sépare le rez-de-chaussée des étages. Les fenêtres des étages ont des linteaux cintrés sans encadrement et ornés d'un lambrequin de bois peint en blanc. Au premier, un balcon court sur les trois travées centrales. Une corniche en brique peinte ferme l'élévation.
Abords d'un monument historique
Propriété privée
2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2007
Gueguen Alexandra
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47