Maison
Maison
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers ; Enrouge (rue d') 6
Pamiers centre
Pamiers ouest
Villeneuve (quartier de)
Enrouge (rue d') 6
1828 D 2250 ; 1989 K 1186
En ville
16e siècle (?) ; 17e siècle (?) ; 18e siècle (?)
Cet édifice donne sur la rue d'Enrouge, anciennement dénommée carrièra En Rogier (rue de Monsieur Rogier). Sur le plan napoléonien de 1828, la maison représentée couvre aujourd'hui deux parcelles (1989 K 1185, 1186). Au cours du 20e siècle, une troisième (1989 K 1183) donnant sur Charles-de-Gaulle est adjointe à cette maison. Elle est traitée sur une notice à part car elle ne semble pas avoir fait partie de l'édifice originel (bien que les datations concordent). Le vestige d'arcade au-dessus de la porte et la croisée en bois amènent une datation remontant au début de l'époque moderne. De nombreux autres éléments évoquent des remaniements du 18e siècle (fenêtres à petits carreaux, porte d'entrée,pan-de-bois, baies cintrées, feuillure).
Brique ; galet ; appareil mixte ; bois ; pan de bois ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans
Cette maison de trois travées compte un étage et des combles. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée et de deux fenêtres. De part et d'autre de la porte d'entrée chanfreinée, l'amorce et la retombée d'un arc se distinguent. Des petits jours d'entresol sont bouchés. Deux remplois sont visibles : une plaque gothique au premier et, au niveau des soupiraux, un bloc de pierre percé d'une mortaise et sculpté d'un cercle. Les appareils du rez-de-chaussée et du premier semblent sensiblement différents : plus grossier au rez-de-chaussée (gros galets non arasés). Le toit débordant est commun aux deux maisons, preuve de leur origine commune. L'encadrement de la porte est en anse de panier avec agrafe et encoche aux angles. Au-dessus, une baie oblongue en dessus de porte repose sur un appui cylindrique en pierre ; elle est fermée d'huisseries à petits carreaux précédées d'un barreaudage. Les deux vantaux de bois sont décorés de clous en forme de losange. Au centre, un pilastre lisse est surmonté d'une sorte de volute. Aux étages, les fenêtres sont hautes avec un encadrement de briques arquées segmentaires. Cependant, au premier, la baie de gauche est différente : absence de feuillure, vestige de croisée conservant la traverse et la partie supérieure du meneau en bois et la partie supérieure de la croisée est fermée par des petits carreaux. Outre l'absence de feuillure, un vestige de croisée en bois est discernable (traverse et partie haute du meneau). De plus, la partie supérieure de la croisée est fermée d'une vitre à petits carreaux. Cette baie est peut-être le vestige d'une disposition antérieure.Cette maison est accolée à deux travées en pan-de-bois comptant un étage et des combles. Le rez-de-chaussée est percé d'un garage dont le linteau est formé par la sablière de plancher du premier étage. Entre les sablières (plancher et chambrée), les solives sont apparentes. Ce système se retrouve également entre le premier étage et les combles. Les poteaux sont verticaux et les fenêtres encadrées de bois sont cintrées. L'absence de porte laisse suggérer la présence d'écuries ou de zones de stockage, la porte de garage actuelle devant remplacer une entrée cochère plus ancienne. L'élévation en pan-de-bois et non en briques et galets a été choisie ici pour bâtir le bâtiment utilitaire.
Abords d'un monument historique
Propriété privée
2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2007
Gueguen Alexandra
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47