Tour
Tour de l'évêque
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers ; Collège (rue du)
Pamiers centre
Pamiers ouest
Mercadal (quartier du)
Collège (rue du)
2007 K 1161
En ville
13e siècle ; 17e siècle (?)
20e siècle
La tour dite de l'évêque ou tour de la Mirande est érigée par le comte de Foix, Roger Bernard III. Suite à un accord, il en fait don en 1297 à l'évêque de Pamiers, Bernard Saisset. Elle reste propriété de l'évêché jusqu'à la fin du 17e siècle où elle est donnée avec son patu aux Carmélites. Elle fait toujours partie aujourd'hui de leur établissement conventuel. Une photo de Jean Duvernoy publiée dans l'Histoire de Pamiers (p.73) montre la façade nord avant la construction d'un nouvel édifice (ancienne Caisse d'Epargne actuelle école de musique) venant prendre appui et la reprise des enduits. Des fenêtres de type roman apparaissaient : géminées, en brique, elles étaient ornées d'un écoinçon losangique. Sur la baie du premier niveau, une colonne de pierre blanche accueillait la retombée des arcs. Au niveau supérieur est visible une fenêtre semblable bien que la colonne ait ici disparue. A gauche, on note le vestige d'une petite ouverture étroite et étirée, à droite, une fenêtre cintrée. Enfin, à l'étage supérieur, la photographie ne permet pas de distinguer les formes des autres percements. L'appareillage est constitué de briques régulières, les reprises sont en blocage de galets. On peut donc imaginer que trois étages ajourés de fenêtres romanes composaient la façade nord de la tour, qu'en était-il des autres ? La charpente comprend des pièces de remploi et son poinçon présente des congés en cuillère. A-t-elle donc été reprise au 17e siècle lorsque le Carmel reçoit la tour de l'évêché ?
Brique ; galet ; appareil mixte ; enduit
Tuile creuse
3 étages carrés ; étage de comble
Toit en pavillon
Escalier de distribution : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
La tour dite de l'évêque est quadrangulaire. Elle est intégrée aux bâtiments claustraux du Carmel. Sa base étant assez large, son aspect est plutôt trapu. Au sommet, trois petites fenêtres de comble ouvrent sur chaque côté. La tour est coiffée d'un toit en pavillon. Aujourd'hui entièrement enduite, les anciens percements ont complètement disparu. De plus, un nouveau bâtiment (ancienne caisse d'épargne et actuelle école de musique) est venu prendre appui sur la façade nord. L'étage de comble est en léger retrait. Il a dû être construit postérieurement, la couverture d'origine de la tour n'étant pas connue. Sur la façade sud, de grandes fenêtres à encadrements de brique et couvrements rectilignes ont été percées. L'accès à la tour se fait par un escalier à vis en bois. L'étage des combles a été transformé en pigeonnier. Entre chaque fenêtre, au niveau des appuis, se trouve un trou de boulin. Est-ce le niveau primitif de la charpente ou d'un plancher ? Au niveau de la charpente, une poutre présente des traces de mortaises (remploi ?). Le poinçon est intéressant parce qu'il est chanfreiné et possède des congés en cuillère. A l'arrière de la tour est située une petite cour où la tradition situe la prison de l'Inquisition.
Abords d'un monument historique
À étudier
Propriété privée
2009
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gueguen Alexandra
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47