Abbaye
Mas-Saint-Antonin
Abbaye du Mas-Saint-Antonin dit Cailloup
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers ouest
Cailloup
2013 E 990
En ville
Logis
12e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
La chapelle du Mas-Vieux Saint-Antonin, construite sur le site de Cailloup en rive gauche de l'Ariège, est l'édifice cultuel le plus ancien de la ville de Pamiers. Elle appartenait à l'ancienne abbaye Saint-Antonin avant le transfert de l'établissement sur la rive droite, au Mas-Jeune. La légende veut qu'Antonin, mort en martyr, ait été enterré sur le site de Cailloup. Puis, ses reliques, conservées dans cette église, ont été transférées au Mas-Jeune suite à des inondations. La date exacte de sa fondation est inconnue mais les élévations encore en place semblent remonter au 12e siècle. Fortement endommagée lors des Guerres de Religion, elle est en partie remontée et rendue au culte. C'est de cette époque que date le retable peint dans l'abside centrale avec un vocabulaire classique : volutes, pilastres, colonnes torses, cartouches en cuirs retournés, rinceaux d'acanthe... A la même époque, l'évêque François de Caulet fait construire le logis canonial adossé à l'ouest. Vendu comme bien national lors de la Révolution le 2 avril 1791, elle est achetée et transformée en métairie. Acquise par la mairie de Pamiers en 1990, elle est classée Monument Historique en 1992 et une opération de restauration du bâti est menée en 2001. Du 12e siècle datent les parties basses de l'abside principale, le décor de frises et chapiteaux de l'absidiole sud, les travées du choeur. Les parties hautes du chevet, les peintures murales et les bâtiments du logis canonial datent des 17e et 18e siècles.
Brique (?) ; galet (?) ; appareil mixte (?) ; enduit
Tuile creuse
1 vaisseau
Cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ; noue
L'église est constituée d'un chevet tripartite composé d'une abside d'axe et deux absidioles. L'abside principale est contreventée par des contreforts et éclairée par trois fenêtres à ébrasement simple. Elle est bâtie en appareil de pierre de qualité pour la partie basse puis un appareil mixte grossier noyé dans un mortier de chaux et en partie haute, d'un appareil plus soigné au-dessus de la corniche. Les absidioles sont éclairées par des fenêtres à ébrasement simple dans l'axe. Elles sont bâties en maçonnerie de galets et appareil de pierres de taille au niveau des fenêtres. Les murs goutterot nord et du transept du choeur sont élevés en galets en opus spicatum raidis par des chaînages de pierre de taille de format irrégulier. A l'intérieur, chaque abside ouvre par un ressaut sur le choeur. On ne peut actuellement déterminer si l'espace en avant du choeur correspond à un transept ou une triple-nef ? Frise, chapiteaux et socles de colonnes conservent un décor sculpté roman de qualité. Notamment, dans l'absidiole sud, au centre d'une frise dans l'axe de la baie est figuré un christ bénissant dans une mandorle.
Restauré
1992/10/02 : classé MH
Ancienne église abbatiale des 11e, 12e et 17e siècles ; ancien logis canonial du 17e siècle qui lui est accolé ; sol de la parcelle (cad. E 90) : classement par arrêté du 2 octobre 1992
IM09000060
À étudier
Église
Propriété de la commune
Ouvert occasionnellement
2013
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2013
Gueguen Alexandra
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47