Chapelle
Chapelle : Lujat
Occitanie ; Ariège (09) ; Ornolac-Ussat-les-Bains
Ariège
Tarascon-sur-Ariège
Lujat ou Lugeat
1834 A4 704 ; 2014 A4 490
Isolé
1ère moitié 12e siècle
Eglise romane du village de Lujat/Lugeat. On ne peut la dater précisément, compte tenu du caractère limité des vestiges. Ses caractéristiques sont le petit appareil, la voûte en berceau, les arcs doubleaux avec pilastres et le chevet plat, qui peuvent dater l'église de la première moitié du 12e siècle. La longueur initiale n'est pas connue, de même que la forme du toit. Elle est abandonnée depuis au moins le début du 17e siècle (AD Ariège, procès-verbal de visite pastorale). Il est aussi probable qu'elle a été modifiée au 18e ou au 19e siècle, ce que l'on voit à la présence du porche sud, qui n'est clairement pas d'origine (emplacement et cintré) et à la présence de percement dans les murs qui suggèrent que l'on a pu installer un plancher dans l'église. C'est probablement à la même époque que le bas des pilastres a été arasé. Lorsque les ruines ont été consolidées au 20e siècle, une chape de ciment a été posée à l'extérieur afin de les protéger de la pluie.
Calcaire ; schiste
Voûte en berceau
Eglise romane à chevet plat et voûte en berceau. Il ne subsiste aujourd'hui que les trois travées ouest de l'ancienne église de Lujat (ou Lugeat). Particularité du lieu, ce sont des travées de choeur, car l'édifice n'est pas orienté et s'ouvre très exactement vers l'est, ce qui pourrait être dû à la présence d'un lieu de culte antérieur, dédié à Lug, dont le nom de la localité serait le témoin. L'édifice est bâti en moellons de schiste et de calcaire plus ou moins bien taillés. Ceux des pilastres et des arcs doubleaux ont d'ailleurs bénéficié d'un soin tout particulier, avec emploi d'un petit appareil. Le schiste domine, mais l'on trouve quelques blocs de calcaire, notamment pour l'encadrement de l'unique fenêtre. Il reste aujourd'hui trois travées entières et une partie d'une quatrième. Elles sont délimitées par des pilastres et des arcs doubleaux. Le seul motif ornemental est un tailloir, placé à la base des arcs doubleaux et composé toujours de deux blocs. La seule fenêtre de l'édifice est placée dans l'axe, percée à peu près au milieu du mur de chevet. Par ailleurs, un grand porche cintré est ouvert dans la travée médiane sud. On peut noter que la partie inférieure des pilastres a entièrement disparu et été très partiellement refaite dans un appareil beaucoup plus grossier que celui d'origine. Ceux du sud ont été mieux conservés, à peu près sur la moitié de leur hauteur. Signalons enfin la présence de traces de percement au milieu de la hauteur, qui peuvent correspondre à la présence d'un plancher disparu. Ces trous ne sont pas partout très nets, ce qui est peut-être dû à la restauration de l'édifice.
Désaffecté
Propriété privée
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
2014
Saffré Romain
Dossier individuel
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