Collégiale ; église paroissiale
Saint-Sébastien-né
Collégiale ; église paroissiale Saint-Sébastien-né
Occitanie ; Aude (11) ; Narbonne ; rue Michelet
Aude Hérault
Narbonne
Michelet (rue)
1975 AH 199
En ville
Milieu 15e siècle
1451
Daté par source
Remplois provenant de : pierres du capitole romain de Narbonne
L'archevêque de Narbonne, Jean d'Harcourt (1436-1451) décida de construire une église dédiée à saint Sébastien sur le lieu présumé de sa maison natale afin de recevoir le chapitre Saint-Etienne, qui sans lieu de résidence, se trouvait dans l'église de La Major depuis plus d'un siècle. Le 14 janvier 1451, l'archevêque bénit les trois autels de la nouvelle église où il transféra le chapitre. En 1622, l'archevêque Louis de Vervins le transféra dans la première église paroissiale, dédiée à saint Sébastien afin d'installer les carmélites dans l'église. L'archevêque fit bâtir des bâtiments conventuels au nord de l'église afin d'accueillir le nouvel ordre. Le choeur des religieuses fut construit au nord-est du chevet et la chapelle au sud, Sainte-Thérèse fut certainement construite à ce moment-là. L'église fut rétablie au culte en 1801 et la chapelle nord fut construite en 1825, sur le modèle de la première.
Calcaire ; moyen appareil
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives ; fausse coupole
Toit à longs pans ; croupe polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
Des stèles et pierres antiques provenant du Capitole ont été utilisées dans la construction de l'église. Le portail occidental à archivolte en accolade est bordé de pinacles, et surmonté par une rose aux remplages flamboyants. Un clocheton domine la composition. Les deux travées de nef sont couvertes de voûtes d'ogives au dessin d'étoiles de pierres. L'abside, de même dimension, est voûtée d'ogives au tracé complexe. Les culots qui reçoivent les retombées du deuxième arc doubleau et de la sacristie sont sculptés d'anges, anges musiciens et d'une tête d'homme derrière des souches. L'édifice est éclairé par de longues fenêtres à deux lancettes au remplage flamboyant ou rayonnant. Les clefs de voûte de l'abside et de la sacristie portent les armes de l'archevêque J. d'Harcourt.
Sculpture
Ornement à forme végétale ; ornement : représentation humaine
Portail flamboyant et culots sculptés d'anges, anges musiciens
Eglise à nef unique et abside polygonale de même dimension, entièrement voûtée d'ogives. Cette exception au type habituel s'explique par l'origine et la date de sa fondation.
1913/09/04 : classé MH
À signaler
Les édifices construits à cette époque sont rares et révèlent un choix esthétique différent ; bel édifice construit d'un seul jet au milieu du 15e siècle
Propriété de la commune
1999
© Inventaire général
1999
Béa Adeline
Dossier individuel
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