POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Jardin dit Jardin d'Eden Médiéval et parc du château du Colombier

Désignation

Dénomination de l'édifice

Jardin ; parc

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Du château du Colombier

Appellation d'usage

Jardin d'Eden Médiéval

Titre courant

Jardin dit Jardin d'Eden Médiéval et parc du château du Colombier

Localisation

Localisation

Occitanie ; Aveyron (12) ; Salles-la-Source

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Aveyron

Lieu-dit

Mondalazac

Références cadastrales

2010 AL 116 à 118

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Clôture de jardin ; terrasse en terre-plein ; jardin botanique ; enclos ; rampe d'accès ; pavillon de jardin ; bassin ; vivier ; abreuvoir ; tonnelle ; rotonde de jardin

Nom de l'édifice

Château

Références de l'édifice de conservation

IA12000105

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1997

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Panouse Annabelle de la (commanditaire)

Description historique

Un ancien jardin potager, clos de murs édifiés en moellons de grès, existait devant l'accès méridional du château. Il est visible sur les représentations de l'ouvrage de Montarnal (1936). Le jardin actuel, d'inspiration médiévale, a été créé en 1997 par l'architecte-paysagiste Alain Richert, professeur à l'Ecole nationale supérieure du paysage à Versailles, pour le compte et avec la collaboration d'Annabelle de la Panouse, propriétaire commanditaire, sur l'empacement de cet ancien potager. L'enjeu était de recréer un jardin médiéval avec les plantes connues et utilisées au Moyen Age, depuis Charlemagne jusqu'à 1453 (chute de Constantinople). Le modèle de jardin adopté, distinct du jardin monastique voué à la contemplation, devait faire référence aux représentations de jardin liées à l'amour courtois : jardin "des délices" enclos, avec fontaine centrale, pergolas, tapis de fleurs, bancs de repos... Un important travail documentaire a précédé la création de ce jardin : 550 espèces d'arbres, d'arbustes et de plantes vivaces ont été recensés par Annabelle de La Panouse dans les écrits, tapisseries et enluminures d'époque médiévale. Le Label Jardin Remarquable a été décerné au Jardin d'Eden par le Ministère de la Culture en 2006. L'ancien parc du 19e siècle a été réaménagé en parc animalier.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; calcaire ; bois ; paille ; moellon ; pan de bois

Typologie de plan

Jardin régulier ; jardin mixte

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Labyrinthe de jardin ; carré de jardin ; massif de fleurs ; prairie ornementale ; salle de verdure ; bosquet ; planche de jardin

Commentaire descriptif de l'édifice

Le domaine paysager autour du château couvre 56 hectares. Le site en forme de conque, permet l'écoulement des eaux de source et de ruissellement devant le château jusqu'au vivier situé en contrebas de la façade ouest. Le jardin médiéval est implanté au sud du château, devant l'entrée principale, et jouit du meilleur ensoleillement. Enclos de murs, il présente, sur 2500 m2, plusieurs parties distinctes : un jardin de curiosités (fleurs diverses), un verger, un jardin de références pour les plantes médicinales et culinaires (80 variétés), un jardin d'agrément avec tapis de mille fleurs, gloriette et jeu de croquet. Les plantes sont disposées dans des carrés ceinturés de planches ou de "fascines" d'osier tressé. Les jardins de fleurs ont un plan centré autour d'une fontaine ou d'un arbre. Des éléments plus structurés viennent architecturer les espaces : labyrinthe, tonnelles, gloriette350 espèces y sont plantées : les fleurs composant le "pré fleuri" (violettes, pervenches, primevères, coquelicots, marguerites...) ; les "simples", plantes médicinales cultivées dans les monastères, plantes aromatiques, tinctoriales ; les plantes importées du Moyen Orient, au temps des Croisades, telles la rose de Damas, le lys de Turquie ; les arbres fruitiers, la vigne et les cultures vivrières (fruits, légumes). Le jardin est complété par un parc animalier présentant lions, ours, loups, rapaces et cervidés.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Reconstitution soignée d'un jardin médiéval avec catalogue de plantes ornementales, médicinales, aromatiques, utilitaires...du Moyen-Age.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Ouvert au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournier Claire

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

La petite marre, au sud du jardin enclos.
La petite marre, au sud du jardin enclos.
(c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image