Hôtel de ville
Hôtel de ville
Occitanie ; Aveyron (12) ; Decazeville ; Decazes (place)
Aveyron
Decazeville
Decazes (place)
2014 A0 245
En ville
3e quart 19e siècle
1886 ; 1892
Daté par travaux historiques
Attribution par source
Une vingtaine d'années après la création de la commune, le 3 novembre 1833, le conseil municipal envisage pour la première fois la construction d'une mairie. Jusqu'alors, la commune se réunissait dans un petit local mis à disposition par la compagnie des Mines. Une délibération du 2 septembre 1854 envisage que l'extension de la compagnie ait bientôt besoin du local mis à disposition. L'institution déménagea à plusieurs reprises, d'abord au 50, rue Cayrade, puis au 12 bis ou 13 rue Decazes. Le 29 septembre 1885, le conseil municipal décida d'un emprunt de 119.720 francs pour financer la construction de l'hôtel de ville. Le taux d'intérêt est de 6,2 %. Le projet est confié à l'architecte ruthénois Pons et sa réalisation aux entrepreneurs Couderc, du Gua et Domergue de Decazeville. Les travaux, engagés le 5 août 1886 sont interrompus pendant 3 ans à la suite d'un accident survenu le 26 décembre 1886. Il ne reprennent qu'en août 1891 sous la direction de l'architecte parisien Sansboeuf et s'achèvent en 1892. L'hôtel de ville est construit dans le style historiciste très en vogue à la fin du 19e siècle. Il s'inspire de la première Renaissance avec les frontons des lucarnes et le clocheton qui reprend l'image d'un beffroi médiéval.
Pierre ; brique ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; 2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
L'édifice, construit sur un plan rectangulaire est enduit. Les maçonneries sont cependant en pierre et en brique conformément au courant historiciste de la fin du 19e siècle. Etabli sur un socle qui fait office de soubassement, il se déploie sur trois niveaux dont un étage de combles et présente à l'ouest, sur la place Decazes, une élévation ordonnancée comptant 4 travées de part et d'autre d'un avant-corps légèrement saillant. On accède à ce dernier par un escalier de 5 marches. Il est percé au rez-de-chaussée par une porte cintrée et dispose à l'étage d'un balcon avec un garde-corps à balustres ; au deuxième étage, le pignon est éclairé par une baie cintrée à croisée. Le toit de l'édifice est recouvert d'ardoises et est équipé en son centre d'un lanternon polygonal. Les élévations nord et sud prennent appui sur le dénivelé du terrain. La partie basse est aveugle tandis que la partie haute est percée de baies identiques à celles de l'élévation ouest. Une souche de cheminée fait saillie à partir du deuxième étage et monte, construite en briques, au niveau du faîte de la toiture. L'élévation orientale prend appui sur un puissant socle percé, en partie basse, de meurtrière et éclairé, en partie haute, de baies rectangulaires. Un balcon équipé d'un garde-corps à balustres termine ce niveau sur lequel prend place la mairie proprement dite. L'élévation orientale est ordonnancée et compte 3 travées centrales encadrées de deux pavillons en saillie. La disposition intérieure obéit au parti pris habituellement pour ce type d'édifices : le vestibule d'accueil précède l'escalier d'honneur. Il donne accès aux pièces de réceptions, disposées à l'étage : salle des mariages, salle de réunion du conseil municipal. On retrouve dans cette dernière le caractère solennel avec un décor de lambris de bois ciré et une cheminée monumentale en bois.
Peinture (étudié dans la base Palissy)
IM12000357
Propriété de la commune
2010
(c) Inventaire général Région Occitanie
2014
Chabbert Roland
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47