Abbaye
De cisterciens
Notre-Dame
Abbaye cistercienne Notre-Dame
Occitanie ; 12 ; Sylvanès
Camarès
Isolé
Bâtiment conventuel ; salle capitulaire ; cloître
2e moitié 12e siècle ; 1ère moitié 13e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
Attribution par source
L'abbaye cistercienne de Sylvanès a pour origine le repentir d'un seigneur, brigand, du diocèse de Lodève, Pons de Léras, touché par la grâce. Il s'installe tout d'abord dans un ermitage, hésitant, nous dit la chronique du monastère, entre la Rège des chartreux et celle des cisterciens. Se rattachant à l'ordre de Citeaux, il acquiert des terrains et fonde l'abbaye Notre-Dame à partir de 1136, grâce à de nombreuses donations. Le monastère souffre des guerres de Religion. Puis des réaménagements sont effectués aux 17e et 18e siècles par les différents abbés. Lorsque les bâtiments sont vendus comme biens nationaux, il ne reste plus que six religieux. Les bâtiments conventuels sont transformés en granges puis l'église devient paroissiale en 1801.
Grès ; pierre de taille
Pierre en couverture ; tuile creuse
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Eglise à nef unique de14 m de large sur 44 m de long et 18 m sous voûte. Elle compte cinq travées, un transept et un chevet plat cantonné de deux chapelles de part et d'autre. Deux portails ménagés dans l'élévation ouest desservent la nef unique. Elle est couverte d'une voûte en berceau brisé retombant sur des colonnes semi-engagée à chapiteaux ornés de feuillages simples. Chaque travée est scandée de grandes arcades brisées abritant les fenêtres hautes. Au-dessus, un cordon en quart de rond marque la naissance de la voûte. L'abside est éclairée d'une rosace centrale cantonnée de deux autres roses de plus petites dimensions, et surmontent une série de trois fenêtres couvertes d'arcs brisés. Elle possède une niche en plein cintre avec lavabos à deux cuvettes. L'arc triomphal est également percé de trois fenêtres de même forme. Deux portes ménagées dans l'élévation sud relient l'église aux bâtiments monastiques. Une première dans le transept (qui dessert des epaces remaniés), la seconde, dans la cinquième travée et qui dessert la seule galerie du cloître conservée. De profil brisé, elles se caractérisent par des piedroits et un couvrement faits d'un épais rouleau en quard de rond. Comptant quatre travées voûtées, la galerie dessert la sacristie et la salle capitulaire. Un portail couvert d'un tympan sculpté donne accès la sacristie tandis qu'un portail plus simple, couvert d'un arc en plein cintre, dessert la salle capitulaire. Cette dernière est toutefois éclairée par deux baies géminées dont les arcades retombent sur des chapiteaux doubles aux motifs végétaux sobres, retombant sur deux colonnettes. L'élévation orientale de la galerie, vers la cour du cloître, est ajourée d'une série d'arcades en plein cintre retombant sur des chapiteaux simplement épannelés et retombant sur des colonnettes cylindriques ou polygonales. Le scriptorium, accessible au-delà de la galerie, conserve cinq travées séparées par une rangée de colonnes sur lequelles les croisées d'ogives retombent en palmier.
Sculpture ; peinture
Ornement végétal
Les chapiteaux des baies de la salle capitulaire portent un décor fait de feuilles d'eau et de palmettes très stylisées.
1862 : classé MH
Classement par liste. (G. Durand donne le 8 juillet 1854 comme date de la protection.)
IM12000372
À signaler
Église ; bâtiment conventuel ; cloître ; salle capitulaire
Propriété de la commune
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
2014
Galés Françoise
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47