Hôtel
Hôtel Sambucy de Miers
Hôtel Sambucy de Miers
Occitanie ; Aveyron (12) ; Millau ; 3 rue Saint-Antoine
Millau centre
Saint-Antoine (rue) 3
1830 D 435 ; 2002 AN 145, 147, 148
En ville
Cour
Moyen Age (?) ; 17e siècle
Antoine de Sambucy (commanditaire) ; Alexandre-Marc-Antoine, baron de Miers, châtelain de Compeyre, seigneur de Montclar Salettes (commanditaire)
L'hôtel de Sambucy tient son nom de la famille qui l'acquit au 18e siècle mais qui n'en est pas le commanditaire. L'hôtel résulte d'un aménagement : vers 1643, Etienne Malbois acquiert deux maisons contiguës, la première élevée en bordure de la rue Saint-Antoine, du côté de la place Mage, la deuxième en retrait et afin de les relier, il édifie un escalier rampant dans la cour qui les sépare. Au début du18e siècle, Antoine de Sambucy s'en rend acquéreur. Fils d'un riche marchand qui avait acheté, en 1700, l'office d'assesseur de l'hôtel de ville de Millau, il fait connaître à sa famille une importante ascension. Cependant, dès 1738, l'hôtel perd de sa valeur par la construction de celui, contigu, de Jacques Julien de Pégayrolles qui le prive de ses vues sur la place Foch. Au milieu du 18e siècle, la façade semble vétuste et est reconstruite vers 1778. Mais la famille de Sambucy a quitté l'hôtel qui est finalement vendu au début du 19e siècle. Le rez-de-chaussée accueille le café de la Poste avant de devenir un atelier de menuiserie tandis que les étages sont loués.
Pierre ; enduit ; moellon sans chaîne en pierre de taille
Tuile ; calcaire en couverture
Plan régulier en U
2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans
Escalier de distribution extérieur : en maçonnerie, en charpente
L'hôtel est implanté dans un quartier central de la ville, à proximité immédiate de la place Maréchal-Foch, au-dessus de l'enceinte qui ceinturait la ville jusqu'au 18e siècle. Il se développe autour d'une cour centrale accessible depuis un couloir. Il compte un sous-sol voûté, deux étages et un étage de combles, desservis par un escalier rampant de pierre puis de bois (la rampe, aujourd'hui pleine, du premier niveau, masque les balustres de pierres d'origine). Il conduit aux deux coursières superposées qui surplombent la cour et qui donnent accès aux appartements de chaque niveau. Dévolus à l'habitation, ils conservent dans des pièces en enfilade, parfois équipées de cabinets, des cheminées, des gypseries, des huisseries et des parquets en pointe de Hongrie probablement du 17e siècle. Au rez-de-chaussée, la cour, bordée de pièces de stockage permet d'entreposer des denrées, du matériel et d'abriter des animaux. Mais au-delà de sa fonction de service, elle révèle aussi une fonction d'apparat avec l'escalier situé dans la ligne de foulée de l'arrivant, dans le prolongement de l'allée d'entrée, et les coursières en surplomb.
Mauvais état
1999/05/19 : inscrit MH
Couloir donnant accès à la cour ; cour intérieure en totalité avec l' escalier, les galeries, y compris les façades et les toitures correspondantes inscrits par arrêté du 19 mai 1999£couloir donnant accès à la cour ; cour intérieure en totalité avec l'escalier, les galeries, y compris les façades et les toitures correspondantes
Parc naturel régional
À signaler
Propriété de la commune ; propriété d'une personne privée
2002
(c) Ville de Millau ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2004
Galès Françoise
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47