Église paroissiale
Saint-Jean
Église paroissiale Saint-Jean
Occitanie ; 12 ; Luc-la-Primaube ; Ecoliers (rue des) 5585 ; Saint-Jean (rue)
Rodez agglomération
Rodez-Ouest
La Primaube
Ecoliers (rue des) 5585 ; Saint-Jean (rue)
2013 BI 49
En ville
3e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
1962 ; 1964 ; 2004
Daté par source
Attribué par source
Après la seconde guerre mondiale, l'abbé Vigouroux, curé de la paroisse de La Capelle Saint-Martin, est à l'initiative du déplacement du siège de la paroisse à la Primaube. En 1953, La Primaube, alors en plein développement, compte en effet 298 habitants alors que la Capelle Saint-Martin n'en compte plus que 56. Le projet de l'architecte Joseph Belmont pour l'église (archives conservées à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris) date de 1962. Joseph Belmont, né en 1928, est architecte DPLG en 1952, puis architecte des bâtiments civils et des palais nationaux en 1956 et architecte en chef des résidences présidentielles à partir de 1958. En Midi-Pyrénées, il a construit l'église de Bonnecousse à Mazamet (Tarn) en 1958 avec Jean Prouvé ; puis a réalisé en 1960 un projet, qui ne vit pas le jour, pour le centre paroissial de Saint-Pierre à Graulhet (Tarn). La première pierre de l'église de la Primaube est posée le 9 juin 1963 par l'abbé Jean Bras, l'évêque Jean Ménard et Monseigneur Ferrieu. La construction est achevée en 1964 et l'inauguration a lieu le 22 mars de cette même année. Le vocable serait dû aux prénoms de l'abbé Bras et de l'évêque Manard. Les travaux de maçonnerie ont été réalisés par l'entreprise Legrand, d'Espalion, et la charpente par l'entreprise Charles. Le projet de construction d'un campanile isolé voit le jour en 1998, à l'initiative d'une association de paroissiens. L'architecte qui a dessiné le projet est l'architecte des bâtiments de France Louis Causse. Des quatre cloches, trois proviennent de l'église de La Capelle Saint-Martin (IM12001035). Le clocher a été inauguré le 9 mai 2004 en présence de l'archevêque d'Avignon.
Béton ; schiste ; béton armé ; moyen appareil
Métal en couverture
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans
De plan rectangulaire, l'église n'est pas orientée ; le choeur est au nord ; le campanile, isolé, est implanté au nord de l'église. Le large vaisseau central de l'église est jouxté de deux bas-côtés qui en sont séparés par des piliers ; les pentes du toit sont ininterrompues et subissent une inflexion au-dessus des bas-côtés. Les deux murs pignons de l'édifice sont construits en moellons de schiste ; les murs gouttereaux sont largement ouverts et reçoivent les grandes verrières horizontales en dalles de verre et béton. Le vaisseau central est couvert par une charpente partiellement apparente et lambrissée ; il bénéficie d'un éclairage zénital grâce à un décrochement de la toiture au-dessus de la panne faîtière. La toiture en zinc n'est pas dans son état d'origine mais résulte de la troisième campagne de réfection de la couverture.
Vitrail (étudié dans la base Palissy)
À signaler
Propriété d'une association diocésaine (?)
2013
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Rodez agglomération
2013
Joy, Diane ; Launay, Yann
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47