Ensemble de fabrication des métaux ; ensemble d'industrie chimique
Compagnie des minerais de Rio Tinto, puisSociété des produits chimiques de Marseille-l'Estaque, puisl'Osseine Paul Brunon, puisMital Cambon et compagnie, puisSociété minière et métallurgique Penarroya, actuellementSociété Kuhlmann
Ensemble de fabrication des métaux et ensemble d'industrie chimique : Compagnie des minerais de Rio Tinto, Société des produits chimiques de Marseille-l'Estaque, Osseine Paul Brunon, Mital Cambon et Compagnie, Société minière et métallurgique Penarroya, Société Kuhlmann
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Marseille 16e arrondissement ; Usines (montée des)
Grand Projet de Ville, l'Estaque-les Riaux
Riaux (les) ; Riaux (quartier des)
Usines (montée des)
1979 Riaux
En ville
Carrière ; terrasse en terre-plein ; cité ouvrière ; usine ; port
4e quart 19e siècle ; 20e siècle
Attribution par travaux historiques
Braque Georges (personnage célèbre)
L'industrie s'installe sur environ cent cinquante hectares dans cette zone. La Compagnie des minerais de Rio Tinto est le propriétaire initial du site de 1883 à 1890. Leur usine et le port de la Lave fonctionnent dès 1885. En 1890, la Société des produits chimiques de Marseille-l'Estaque remplace Rio Tinto. Elle produit des acides sulfuriques et de la soude. En accord avec elle, en 1900, Paul Brunon crée sur ce site une usine l'Osseine Paul Brunon et Mital, Cambon et compagnie crée une usine d'engrais. En 1916 a lieu une partition de la zone : la partie nord-est du terrain revient à la Société minière et métallurgique Penarroya, qui a absorbée la Société des produits chimiques de Marseille-l'Estaque, Penarroya ayant fait construire une usine de plomb dès 1913 sur le site. Métal Europe a succédé à Penarroya et a cessé toute activité en 2001. La partie sud-ouest du terrain passe à la Société Kuhlmann, (1916- 1967) à qui succéderont Ugine-Kuhlmann, Elf Atochem et Atofina. Sur cette partie ont été fabriqué de l'acide sulfurique, du soufre, des chlorures divers. (cessation d'activité en 1989). Aujourd'hui, les bâtiments industriels ont été détruits en grande partie et le site fait l'objet de travaux de décontamination. Des cités ouvrières de très petites dimensions ont été construites dès les années 1880, à la périphérie immédiate du site industriel. Dans les années 1920 a été construite la cité ouvrière Penarroya (Référence IA13001446) puis après la Seconde Guerre mondiale un l'habitat spécifique de transition pour la main-d'oeuvre originaire d'Afrique du Nord. Parallèlement, les sociétés ont pratiqué une politique de logement diffus : location et acquisition d'édifices pour loger leur personnel (Références IA13001144 et IA13001191). Au milieu du 20e siècle, d'anciennes villégiatures ont été transformées en cités ouvrières avec construction de maisons jumelles pour la maîtrise (Références IA13001169 et IA13001312), et du terrain a été vendu pour créer un lotissement pavillonnaire (Référence IA13001170).
Vestiges ; menacé
Propriété privée
2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2007
Gontier Claudie
Dossier avec sous-dossier
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