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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de blanchiment, puis tissage de lin Laniel

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de blanchiment ; tissage

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Tissage de lin

Appellation d'usage

Tissage Laniel

Titre courant

Usine de blanchiment, puis tissage de lin Laniel

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Beuvillers

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Calvados

Canton

Lisieux1

Lieu-dit

Usine (Chemin de l')

Références cadastrales

1825 A 94 ; 1982 AD 213 à 236, 239 à 266, 372, 375, 376, 379, 380

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Orbiquet (l')

Partie constituante non étudiée

Canal ; atelier de fabrication ; cité ouvrière ; jardins ouvriers

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1844 ; 1894

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

L'usine de blanchiment est attestée en 1823. Elle est alors la propriété de Jean François Petit. En 1824, elle est augmentée d'un nouvel atelier hydraulique. L'ensemble est réglementé par ordonnance royale du 28 janvier 1833. L'usine est détruite en 1844 et remplacée par un tissage de lin, construit par César Marie et Eugène Laniel et réglementé par arrêtés du 30 juillet 1852 et du 20 décembre 1855. En 1852, le site abritait deux ateliers de tissage et une blanchisserie, un atelier de mécanique, des magasins, un hangar industriel, une chaudière à vapeur, un fourneau à gaz et un gazomètre pour éclairage, des lavoirs et une conciergerie. Agrandie vers 1873, l'usine Laniel est reconstruite partiellement en 1894, après incendie. Un atelier de filature et une cité ouvrière (avec jardins ouvriers) sont construits vers 1921, après fermeture de l'usine Laniel de Saint-Germain-de-Livet (voir dossier : filature ; usine de construction mécanique, la Fabrique). L'usine de Beuvillers produisait des toiles de ménage pour draps, chemises, torchons et damassés. L'activité cesse définitivement en 1953. A cette date, la filature, construite en rez-de-chaussée, abritait atelier de préparation, salles de peignage et de cardage, filature au mouillé, chaufferie et bureau. Le tissage comprenait atelier de tissage (au rez-de-chaussée) , magasin à fils et salles de nettoyage, de parage, de bobinage et d'ourdissage (à l'étage) , ainsi qu'un magasin à toiles, une turbine, quatre salles de chaudières, une cheminée, un transformateur, un atelier de plomberie, un atelier d'électricité et un bureau. Seuls subsistent l'atelier de tissage et la cité ouvrière. 99 métiers en 1844, 180 métiers en 1850, 160 métiers en 1865, 178 métiers en 1876, 185 métiers en 1885, 231 métiers en 1907, 140 métiers en 1915, 250 métiers en 1918, 200 métiers en 1936, 80 métiers en 1946. Deux machines à vapeur attestées, l'une autorisée le 31 décembre 1855, l'autre le 13 juillet 1858. Une turbine hydraulique (25 HP) et une machine à vapeur (250 HP) attestées en 1919. 355 ouvriers en 1863, 216 ouvriers en 1915, 202 ouvriers en 1917, dont 136 femmes.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ; demi-croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Atelier de fabrication du tissage (dit principal atelier de tissage sur le plan du 6 janvier 1852) à un étage carré surmonté d'un étage de comble, en brique, à toit à longs pans à pignon découvert et à croupe en tuile mécanique. Cité ouvrière consistant en quatre ensembles de maisons, à un étage carré, sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, et sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît, en moellons de calcaire et brique, à toit à demi-croupe en ardoise.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1982

Date de rédaction de la notice

1990

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Lecherbonnier Yannick

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_lisieux

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33

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