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Plateforme ouverte du patrimoine

Établissement de bains dit Les bains pompéiens

Désignation

Dénomination de l'édifice

Établissement de bains

Appellation d'usage

Les bains pompéiens

Titre courant

Établissement de bains dit Les bains pompéiens

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; boulevard de la Mer

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Canton

Trouville-sur-Mer

Adresse de l'édifice

Mer (boulevard de la)

Références cadastrales

1984 AE 1 à 4, 11, 12

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; boutique

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1923

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

En 1921, l'architecte parisien Charles Adda est le lauréat d'un concours organisé par la municipalité afin de remplacer l'établissement de bains construit quelques années plus tôt par Georges Wybo (cf. notice : IA14003268). Novateur, son projet s'inspire des modèles archéologiques de l'Antiquité tout en s'inscrivant dans la modernité par des lignes franches et l'emploi du béton, dont l'uniformité est atténuée par un important décor de mosaïques polychromes conçu par les architectes-céramistes Alphonse Gentil et Eugène Bourdet. Il prévoit 250 cabines, organisées en deux quartiers (l'un pour les hommes, l'autre pour les femmes) , des salles de sudation et de massage, un bar américain, un salon de coiffure et des boutiques. Les plans, maquettes et devis sont approuvés le 24 mars 1923 et l'édifice est construit cette même année. En 1924, la municipalité entreprend de l'agrandir d'une piscine à ciel ouvert avec ses annexes, de nouvelles cabines de bains, d'un bar, de boutiques et d'un abri. Seules les cabines de bains sont réalisées. Entre 1928 et 1930, le magasin de fourrures Max et la bijouterie Lacloche font construire de nouvelles boutiques (le projet d'une boutique pour Buggati est finalement abandonné). Les deux blockhaus qui avaient été adossés contre l'établissement de bains durant la Seconde Guerre mondiale sont détruits à la Libération. L'établissement ouvre à nouveau ses portes pour la saison estivale de 1944. En 1949, de nouvelles cabines sont construites par l'architecte Guy. En 1933, l'établissement de bains fait l'objet d'une importante campagne de rénovation.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; enduit ; ciment

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Typologie de plan

Plan rectangulaire symétrique

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Terrasse

Commentaire descriptif de l'édifice

Situé entre le boulevard de la Mer et la plage, l'établissement de bains forme un ensemble long de 90 mètres et haut de 2, 50 mètres. Les cabines ouvrent sur la mer ou donnent sur cinq jardins intérieurs. Disposées en enfilade, ces dernières sont ceinturées par des passages à portiques. L'accès principal, à l'est, ouvre sur la cour la plus grande agrémentée d'un bassin circulaire entouré de bancs et de jardinières. Bassin, sol et bancs sont ornés d'un riche décor de mosaïques polychromes aux tons bleu et or. Les autres cours, rectangulaires, se singularisent par leur pavage en mosaïque. Le gros-oeuvre, en béton armé recouvert d'un enduit en ciment, est orné d'un bandeau en carreaux de céramique. Le toit en terrasse est couronné par une corniche dont la courbe évoque le style transatlantique. Les portes des cabines sont d'inspiration Art-déco. Peu de cabines ont conservé leur état d'origine. Les plus simples (une seule pièce) étaient équipées d'un bassin pour les pieds encastré dans le sol, d'un lavabo avec robinet d'eau chaude et d'eau froide. Leur mobilier se réduisait à un miroir, une chaise métallique et des crochets à vêtements. Les cabines les plus luxueuses comprenaient deux pièces, dont une salle de bain avec baignoire. La buanderie et la chaufferie étaient se trouvaient à l'extrémité ouest du bâtiment dans une annexe à deux niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée).

Commentaires d'usage régional

Antiquisant,inspiration Art déco

État de conservation (normalisé)

Bon état ; restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33

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Vue d'ensemble des cabines et des planches prise de l'ouest.
Vue d'ensemble des cabines et des planches prise de l'ouest.
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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Allée centrale, vue d'un banc.
Allée centrale, vue d'un banc.
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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