Maison
Maison de villégiature
Villa Kismet
Maison de villégiature dite Villa Kismet
Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; 15 rue Edmond Blanc ; 74 rue Général Leclerc
Anciennement région de : Basse-Normandie
Deauville
Trouville-sur-Mer
Edmond Blanc (rue) 15 ; Général Leclerc (rue) 74
1984 AE 95, 96
En ville
Jardin ; enclos ; portail ; communs
Lotissement Edmond Blanc
IA14003132
Limite 19e siècle 20e siècle
2e moitié 20e siècle
Daté par source
Attribution par travaux historiques
La Villa Kismet est édifiée entre 1895 (date de destruction du premier casino de Deauville) et 1904 (date du "Plan de Trouville-Deauville" dressé par Charles Normand sur lequel elle figure). A l'origine, établie sur un plan rectangulaire avec des décrochements, elle abritait au rez-de-chaussée salon-salle à manger, une pièce servant probablement de cuisine, un couloir de distribution avec escalier. Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, elle est agrandie d'un corps de bâtiment adossé à la façade sud-ouest comprenant une cuisine au rez-de-chaussée et une chambre à l'étage. Pour agrandir le salon-salle à manger un corps de bâtiment en rez-de-chaussée a été construit contre l'élévation nord-ouest. Les communs, à usage de remise automobiles, sont édifiés au cours de la seconde moitié du 20e siècle, au sud-ouest de la propriété.
Brique ; pierre ; calcaire ; brique avec pierre en remplissage ; enduit ; ciment ; faux pan de bois
Tuile plate ; zinc en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
La Villa Kismet est implantée sur une parcelle en angle d'îlot, à l'intersection de la rue Edmond Blanc et de la rue Général Leclerc. Le jardin, qui se développe à l'est, délimité par un solin en moellons de calcaire et en brique supportant une grille en bois, est accessible par deux portails en bois à deux battants. De plan complexe, la villa comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Le toit, associant longs pans, croupes et toit en pavillon, est couvert en tuile plate. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes passantes à deux pans. Le gros-uvre (brique avec pierre en remplissage ?) est entièrement masqué dans les parties basses par un enduit tyrolien, dans les parties hautes par un faux pan de bois de type structurel (colombes verticales). Les arcs de décharge des baies sont en brique, soulignée par des joints anglais. L'élévation principale nord-est, de composition binaire (pignon-gouttereau en décrochement) est animée par un bow-window orné de croix de Saint-André formant loggia au premier étage. Accessible par un escalier maçonné, le perron aménagé dans le décrochement de la façade est abrité par un auvent couvert en tuile plate et en zinc. La façade latérale sud-est est mise en valeur par les baies cintrées géminées en espalier qui éclairent la cage d'escalier. Cet édifice, Régionaliste, est de style normand (faux pan de bois, tuile plate).
Villa en milieu de parcelle,parcelle rectangulaire,parcelle en angle d'îlot,Régionaliste,style normand,éléments saillants (bow-window, loggia, auvent en façade)
Remanié
Propriété privée
1998
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
2004
Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
Sous-dossier
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33