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Plateforme ouverte du patrimoine

Café dit Café de Normandie, puis hôtel de voyageurs dit Le Petit Normand, puis magasin de commerce

Désignation

Dénomination de l'édifice

Café ; hôtel de voyageurs ; magasin de commerce

Appellation d'usage

Café de Normandie ; Le Petit Normand

Titre courant

Café dit Café de Normandie, puis hôtel de voyageurs dit Le Petit Normand, puis magasin de commerce

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; 17 place de Morny ; rue Albert Fracasse ; rue Gambetta

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Canton

Trouville-sur-Mer

Adresse de l'édifice

Morny (place de) 17 ; Albert Fracasse (rue) ; Gambetta (rue)

Références cadastrales

1984 AI 597

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Boutique

Nom de l'édifice

Place dite Place de Morny

Références de l'édifice de conservation

IA14003217

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le Café de Normandie est édifié au cours du 4e quart du 19e siècle. De plan trapézoïdal, cet édifice comprend alors un rez-de-chaussée sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble éclairé par des lucarnes à fronton triangulaire. Le toit, à longs pans brisés, est couvert en ardoise. Le gros-œuvre, en brique avec pierre en remplissage, est recouvert par un enduit. Les chaînes droites des angles et les encadrements des baies sont en bossage. La façade principale sud-est, alignée sur la rue, est ordonnancée et compte deux travées. Un balcon avec garde-corps en ferronnerie court sur tout le premier étage. Sur la parcelle mitoyenne, à l'angle de la place de Morny et de la rue Albert Fracasse, une boulangerie est édifiée entre 1908 et 1910 qui, si elle n'apparaît pas sur le plan du "Port de Trouville-Deauville", dressé en 1908 par la Chambre de Commerce de Honfleur, figure bien sur le "Plan général de la ville de Deauville-sur-Mer", dressé en 1910 par Georges Madeline. Reprenant les mêmes gabarits et le même type de toiture que sa voisine, cette maison se singularise par ses façades en brique et son pan coupé sur l'angle. En 1929, l'architecte Dufour (?) , établi à Villers-sur-Mer, est chargé de transformer les deux édifices en hôtel de voyageurs. Les deux maisons sont alors dotées d'un étage de comble supplémentaire, les façades et les toitures sont "normandisées". Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, l'hôtel cesse son activité. Le rez-de-chaussée est alors aménagé en magasin de commerce, les parties hautes divisées en appartement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; calcaire ; brique ; essentage d'ardoise ; enduit ; ciment ; faux pan de bois

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet édifice est implanté sur une parcelle située en angle d'îlot, à l'intersection de la place de Morny, de la rue Albert Fracasse et de la rue Gambetta. Avec trois façades alignées sur la rue, ce bâtiment compte un rez-de-chaussée sur sous-sol, deux étages carrés et un étage de comble. Le toit à longs pans brisés, couvert en tuile plate, est rehaussé par des épis de faîtage en céramique. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes en pignon, des lucarnes en pavillon et des lucarnes à demi-croupe. Le gros-œuvre en moellon de calcaire et brique, est entièrement masqué sur la façade postérieure sud-ouest par un essentage d'ardoise. Les façade sur rue sont ornées, au rez-de-chaussée et à la base du premier étage, d'un appareil en damier brique et fausses pierres de taille en ciment, et dans les parties hautes d'un un faux pan de bois en ciment moulé. Ce dernier est de type structurel (colombes verticales, liens groupés par deux dans les angles et croix de Saint-André au-dessus des baies) et fait référence aux constructions augeronnes en pan de bois du 18e siècle. Ces deux types de parement sont séparés au milieu du premier étage par un bandeau saillant en ciment moulé. L'édifice est ceinturé au niveau du premier étage par un auvent en façade, couvert en tuile plate et soutenu par des aisseliers en bois. Les baies du premier étage sont à arc segmentaire, alors que toutes les autres sont rectangulaires. Elles sont toutes ornées de porte fleurs en bois. Cet édifice Régionaliste, puise ses références dans le vocabulaire architectural médiéval (pignon à ferme débordante) , mais également dans l'architecture vernaculaire du Pays d'Auge (faux pan de bois de type 18e siècle, appareil en damier).

Commentaires d'usage régional

Régionaliste,style normand,normandisation

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Cet édifice est un exemple de normandisation de l'entre-deux-guerres.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hébert Didier

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33