Laiterie industrielle ; fromagerie industrielle
Caséinerie
Laiterie coopérative de Thairé
Laiterie et fromagerie industrielles de Thairé
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Thairé ; rue Eugène-Chaussat
Charente-Maritime
Eugène-Chaussat (rue)
1996 G2 426, 428, 487
En village
Atelier de fabrication ; séchoir à fromages ; atelier de conditionnement ; chaufferie ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers ; porcherie ; garage
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1893 ; 1904 ; 1932
Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date
Laiterie coopérative édifiée en 1893. Elle est agrandie une première fois en 1904 par des bâtiments de servitude (date portée). En 1921, elle fait partie des quatre plus grandes laiteries du département. Une porcherie et une deuxième caséinerie, édifiées de l'autre côté de la route vers 1908 par la société de l'Ouest laitier, sont rachetées par la laiterie en 1921. En 1926 est édifiée une chaufferie avec une cheminée circulaire en brique de 25 m de haut (aujourd'hui démolie) par la maison Buet-Pérochau de Nantes. Puis en 1932 est construit un bâtiment abritant une salle de réunion (date portée) , transformé plus tard en logement pour le directeur. L'usine est partiellement rebâtie vers 1939 avec la reconstruction de la façade de l'atelier de fabrication de beurre, et l'achat de matériel neuf. De 1939 à 1945, la fabrication de fromage, en plus de celle du beurre, supplante celle de la caséine ; on transforme dès lors l'ancienne caséinerie en atelier de fabrication de fromage frais d'abord, puis de fromage à pâte pressée de type emmenthal. Dans les années 1960, une ancienne porcherie devient séchoir à fromage et cave d'affinage pour l'Union coopérative agricole fromagère, la Petite Flandre. En 1958, la laiterie fait partie des six plus grandes laiteries coopératives du département. Son activité cesse vers 1970, et depuis les bâtiments sont en partie loués. Dans les années 1920, le matériel comprend des barattes Simon de Cherbourg (Manche) et une écrémeuse Alfa Laval. L'électricité complète l'énergie thermique vers 1912.
Calcaire ; moellon ; enduit ; métal ; pan de métal ; béton ; parpaing de béton ; béton armé
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; béton en couverture
1 étage carré
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Atelier de fabrication du beurre en béton armé, à un étage carré, couvert d'un toit en terrasse. Atelier de fabrication de fromage en moellon enduit, en rez-de-chaussée, avec toit en tuile mécanique. Chaufferie en pan de métal et parpaing couverte d'un toit en ciment amiante. Séchoir à fromage et atelier de conditionnement partiellement en moellon enduit et en parpaing de béton, couverts d'un toit en ciment amiante. Bâtiment de la salle de réunion en moellon enduit, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit en tuile mécanique. Caséinerie à un étage carré et porcherie en rez-de-chaussée, en moellon enduit, à toit en tuile mécanique.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Pouvreau Pascale
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07