Minoterie
Minoterie Vérat ; Moulin de l'estuaire
Minoterie Vérat, actuellement Moulin de l'estuaire
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Mortagne-sur-Gironde ; 5 route de l'Europe
Charente-Maritime
Europe (route de l') 5
1999 AD 22, 458, 474
En village
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; logement patronal ; bureau d'entreprise
2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1909
Daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date
Minoterie créée vers 1831 par la famille Vérat. Elle est agrandie à deux reprises, une première fois par un corps de bâtiment pour la réception, le nettoyage et le stockage du blé, et en 1909 par un autre corps de bâtiment pour le traitement du son. Par mariages successifs, elle prend le nom de Vérat-Dugougeon, puis en 1945 Fleuri-Dugougeon. La capacité de mouture est d'environ 325 q par jour. La farine est expédiée par gabarres sur la rive gauche de la Gironde. En 1969, la société des Moulins de l'estuaire est créée en s'associant à la minoterie Chevalier des Monards, qui cesse alors son activité. Dans les années 1980, l'ensemble du matériel de mouture est renouvelé. En 1990, suite à son rachat par le groupe Gers-farine, elle prend le nom de la société du Moulin de l'estuaire. A partir de 1999, la société ne fabrique plus à Mortagne, où ne s'exerce plus qu'une activité commerciale. Dès 1864, la minoterie est équipée d'une machine à vapeur, qui fournit l'énergie nécessaire à son fonctionnement. L'électricité est installée au début du 20e siècle, mais en 1936, la force motrice normalement employée de 120 ch est fournie par un moteur à gaz pauvre Winterthur. L'équipement se compose alors de 3 broyeurs, 7 convertisseurs, 1 désagrégateur, 2 plansichters, 1 bluterie centrifuge, 2 bluteries rondes et 1 bluterie hexagonale. 22 personnes y travaillaient jusqu'à la fin 1998.
Moellon ; enduit ; parpaing de béton
Ardoise ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
2 étages carrés
Charpente métallique apparente
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Atelier de fabrication, à deux étages carrés et à charpente métallique, couvert d'un toit à croupes en ardoise. Les autre corps de bâtiment, datant de la fin du 19e siècle et de 1909, ont un étage carré et sont couverts de toits à croupes ou à pignons en tuile mécanique avec des tuiles faîtières. Un magasin industriel a été construit en parpaing de béton et toit en éverite entre les autres bâtiments.
IM17003959
Machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
1999
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1999
Pouvreau Pascale
Dossier individuel
AOI ; architecture industrielle
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07