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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à blé ; puis minoterie Chevalier

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; minoterie

Appellation d'usage

Minoterie Chevalier

Titre courant

Moulin à blé ; puis minoterie Chevalier

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet ; 14 route du Littoral

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Charente-Maritime

Lieu-dit

Les Monards

Adresse de l'édifice

Littoral (route du) 14

Références cadastrales

1826 D2 1912 ; 1999 D2 1322, 1323, 1343

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Rivière de Chauvignac

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; logement patronal ; chenal

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Moulin à blé à marée du 1er quart du 19e siècle traitant du blé en provenance de Vendée. Deux chenaux desservent ce moulin, l'un pour remplir la retenue d'eau à marée montante, et l'autre pour actionner la roue hydraulique à marée descendante. Au début du 20e siècle, le moulin est équipé d'une machine à vapeur et transformé en minoterie. Une turbine fait fonctionner le mécanisme à marée haute et un moteur à gaz pauvre à marée basse. Comme dans les quatre autres minoteries de l'estuaire de la Gironde, le blé provient de la Vendée, la houille de Grande-Bretagne, et la farine est livrée par bateau sur la côte bordelaise. L'entreprise, après avoir été modernisée par un groupement coopératif de Cozes, qui fit faillite, est rachetée en 1934 par Roger Chevalier, qui possédait précédemment une minoterie à Cognac, détruite par un incendie en 1932. A celui-ci succède son fils Serge-Jacques. La minoterie est électrifiée après la Seconde Guerre mondiale. La capacité de broyage est de 120 q par jour dans les années 1960. L'activité cesse en 1968, au moment du regroupement avec la minoterie Vérat de Mortagne-sur-Gironde sous le nom des Moulins de l'estuaire. La cheminée d'usine a été détruite dans les années 1990. En 1936, le matériel consistait en 2 broyeurs doubles, 3 convertisseurs doubles, 1 plansichter et 1 bluterie ronde. Il était entraîné par un moteur à gaz pauvre Winterthur de 60 ch.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Atelier de fabrication à trois étages carrés et toit à pignons couverts. Logement patronal à un étage carré et toit à croupe unique.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pouvreau Pascale

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07

Vue générale prise du sud.
Vue générale prise du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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