Usine liée au travail du bois, puis usine de meubles Chapron (usine de chaises)

Dénomination de l'édifice

Usine liée au travail du bois ; usine de meubles

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de chaises

Appellation d'usage

Usine de chaises Chapron

Titre courant

Usine liée au travail du bois, puis usine de meubles Chapron (usine de chaises)

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Burie ; rue Perdinat

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Charente-Maritime

Adresse de l'édifice

Perdinat (rue)

Références cadastrales

1998 AB 79 à 83, 419

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Fabrique de manches en bois, de brouettes et de paniers de vendange, créée vers 1920 par Alfred Chapron. On y travaillait surtout le peuplier, le frêne et l'aulne, et une grande partie de la production, qui était vendue à des grossistes, partait en Algérie. Dans les années 1950, les deux fils, René et Michel, prirent la tête de l'entreprise en fondant une SA, et, à partir de 1988, ce sont leurs enfants qui leur succédèrent. L'entreprise se spécialisa dans la fabrication de chaises vers 1958. Le bois travaillé fut désormais du hêtre, provenant de Franche-Comté, en raison de sa résistance et de sa couleur claire permettant d'obtenir un large éventail de teintes. Au premier atelier, déjà agrandi entre 1920 et 1950, se sont adjoints deux corps de bâtiment, en 1965 et 1968 pour l'atelier de finition, et en 1975 et 1980 pour le nouvel atelier de fabrication. Les machines, assez récentes dans l'ensemble, proviennent de trois fabriques italiennes de machines de chaisiers : Balestrini, Pade et Bachi. Seule l'une d'entre elles, une moulureuse de Weinig, est d'origine allemande. Ce sont des mortaiseuses, tenonneuses, toupies, perceuses, calibreuses... Une dizaine de personnes y travaillaient jusque vers 1960, 34 dans les années 1970-1980, et 26 aujourd'hui.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; métal ; essentage

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Premier atelier de fabrication en moellon enduit à charpente métallique et toit en tuile mécanique. Le bâtiment de la scie à grumes est à charpente en bois et en éverite. Les autres adjonctions et nouveaux corps de bâtiment sont en parpaing de béton et essentage métallique, charpente métallique et toiture en éverite.

Eléments remarquables dans l'édifice

Machine de production

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pouvreau Pascale

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07