Prieuré Saint-Pierre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pierre

Titre courant

Prieuré Saint-Pierre

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Dompierre-sur-Mer ; rue de l'Eglise ; rue du Général-de-Gaulle

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l') ; Général-de-Gaulle (rue du)

Références cadastrales

1966 AB 123, 525

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle ; 15e siècle ; 2e moitié 16e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1657 ; 1771 ; 1778 ; 1808 ; 1820 ; 1828 ; 1846 ; 1851 ; 1860 ; 1896

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; porte la date

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Prieuré dit du Petit-Maillezais, fondé par les moines de l'abbaye de Maillezais au 11e siècle. En 1307, le prieuré est déjà vendu, et la fabrique gère l'église. Au 15e siècle, l'église est agrandie de deux bas-côtés et le chevet percé d'une grande fenêtre. De cet édifice subsistent les bases des murs, le bas-côté sud, une baie romane à deux colonnes aux chapiteaux végétaux à gauche du mur sud, deux fenêtres en arc brisé et une porte en arc brisé au sud. L'église a souffert des guerres de religion au 16e siècle, période pendant laquelle le mur nord, la voûte et la charpente se sont effondrés fragilisant les murs restants. En 1657, l'église est toujours en partie découverte mais des travaux sont en cours : constat fait lors d'une visite du vicaire général à Dompierre. En 1700, le clocher est en mauvais état et la cloche est descendue. En 1771, le presbytère, mitoyen au nord de l'église, est reconstruit. Le frontispice de l'église s'effondre en 1774 endommageant la partie occidentale de l'édifice. Les travaux de reconstructions sont effectués entre 1774 et 1778 par les entrepreneurs Métau et Chabot, de La Rochelle, et par Dubuisson et Fournier. Au cours du 19e siècle de nombreux travaux de restauration sont entrepris. En 1808 l'entrepreneur Fillonneau, de Dompierre, effectue des travaux de réparation sur l'église dont la toiture venait d'être endommagée. En 1820 la charpente du clocher est refaite par Vigot Luzet, charpentier et, en 1828, sur devis de l'architecte départemental Brossard, l'entrepreneur Pierre Cluzeau effectue des travaux sur l'église et le presbytère (maçonnerie, charpente). Des travaux de repavage du choeur et du sanctuaire sont entrepris par Jean Cluzeau en 1846. En 1851, réparation totale de la flèche et construction du plafond de l'église. En 1860 la flèche subit à nouveau des travaux. La sacristie est reconstruite en 1896, accolée au chevet de l'église, sur les fondations de l'ancienne.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

2 vaisseaux

Typologie du couvrement

Fausse voûte en anse-de-panier

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; flèche carrée ; pignon découvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise à nef couverte d'une fausse voûte en anse de panier et collatéral, au sud, à plafond en lambris et plâtre. Trois colonnes et une pile soutiennent les arcades en plein cintre qui séparent la nef du bas-côté. Au niveau du choeur, face au pilier (sud-est) un pilier adossé retient un arc doubleau. Une porte mène au presbytère adossé perpendiculairement au mur nord. Deux grandes baies en arc brisé, au niveau du mur sud de la nef, ont été modifiées. Il reste dans le mur sud une petite baie romane à gauche et deux petites baies en arc brisé. Une fenêtre haute à deux lancettes et un oculus sont percés au chevet. Deux portes à deux vantaux mènent à la sacristie construite à l'arrière du chevet dans le prolongement de l'église. Un escalier en vis permet d'accéder au clocher. La façade occidentale dispose d'un fronton triangulaire surmonté d'une croix latine. Le portail d'entrée est une porte à deux vantaux surmontée d'un tympan en menuiserie, soulignée par une arcade en anse de panier. Un bandeau mouluré court au-dessus de cette porte. Au-dessus est percé un oculus. L'église est couverte d'un toit à longs pans, le clocher d'une flèche carrée.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique ; étoile

Description de l'iconographie

Fronton de la façade occidentale orné de feuilles de chêne, d'un médaillon et de pots à feu. Le vestige de baie romane est flanqué de deux colonnes aux chapiteaux végétaux et aux tailloirs à motif géométrique. L'intérieur de l'église a été repeint à la fin du 19e siècle (fausse pierre et ciel étoilé).