Prieuré Saint-Sixte

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Sixte

Titre courant

Prieuré Saint-Sixte

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Muron ; rue de la Libération ; rue du Champ de foire

Adresse de l'édifice

Libération (rue de la) ; Champ de foire (rue du)

Références cadastrales

2002 B 992

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle (?) ; 1ère moitié 16e siècle ; 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1827 ; 1888 ; 1896

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Fondé à la fin du 8e siècle ou début du 9e siècle, le prieuré dépendait de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. La première église pourrait dater du 11e siècle. Dans la première moitié du 16e siècle, l'édifice subit des transformations (portail). Durant les Guerres de religion, elle est sérieusement endommagée : c'est probablement à cette époque que les voûtes s'effondrent. Elle est ensuite reconstruite au même emplacement mais moins large que l'édifice primitif. Au cours du 19e siècle, l'église subit à nouveau des transformations : 1827 reconstruction du clocher (clocher carré) ; 1888 réfection de l'intérieur avec rehaussement du niveau du sol qui autrefois était en contrebas ; 1896 modification du choeur entraînant la disparition de l'ancien chevet. Après le seconde Guerre mondiale, le clocher est rehaussé.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit partiel ; béton

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ciment en couverture

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon découvert ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise à un vaisseau, de plan rectangulaire resserré au niveau du choeur. La nef est couverte d'un plafond en lambris et plâtre (ou d'une fausse voûte en anse de panier) et le choeur est couvert d'une voûte d'ogives et se termine en forme d'abside à trois pans. Deux baies en plein cintre sont percées dans le mur nord de la nef à deux niveaux de hauteur différents. Entre ces deux baies, une ancienne porte a été bouchée. Sur ce même mur et vers le choeur, une porte surélevée permet d'accéder à l'escalier (non visible) menant au clocher. Le clocher forme une tour carrée en légère excroissance par rapport au mur extérieur. Trois baies régulières sont percées dans le mur sud de la nef. Au niveau du choeur de l'église, une porte en accolade surmontée d'un blason permet au sud la communication avec la sacristie. Le niveau du sol du choeur est surélevé d'une marche par rapport à la nef. Une baie en arc brisé l'éclaire au nord-est. L'élévation de la nef est plus haute que celle du choeur (constructions différentes). Sur la partie haute des murs du choeur court une corniche moulurée. La nef et le choeur sont couverts chacun d'un toit à longs pans en tuile creuse, le clocher est couvert d'un toit de fausses ardoises en écaille en ciment (?). A l'est un mur en moellon et pierre de taille est encore visible sur une hauteur de 2 m environ. Il s'agit sans doute des vestiges de l'ancien chevet. Au niveau du nouveau chevet, en abside, sont visibles des petits contreforts qui accentuent les angles ainsi qu'un cul-de-lampe pyramidal mouluré. Au sud du chevet, un appentis adossé à l'église est visible, il s'agit peut-être de la sacristie. Sur son mur est, est perceptible un élément sculpté : personnage en croix inscrit dans un cercle (le Christ ?).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Pointe de diamant ; ornement à forme géométrique ; animal ; masque ; croix

Description de l'iconographie

Les contreforts en façade sont surmontés chacun d'un animal assis sur ses pattes arrières (chien ou levrette ?). Le portail est encadré par deux séries de deux colonnettes chacune à chapiteaux végétaux. Les colonnettes reçoivent les voussures aux claveaux non sculptés. L'archivolte en accolade et moulurée repose de part et d'autre de la porte sur une crossette sculptée : à droite il peut s'agir d'un lion assis. Au-dessus de cette porte, se trouve une tête sculptée endommagée (femme ?). On distingue deux autres traces de modillons. Dans la moitié supérieure de la façade, un oculus ouvre sur la nef, il est souligné d'un bandeau sculpté de pointes de diamant retombant sur des culots dont il ne reste que celui de gauche représentant une sorte de masque.