Prieuré
Saint-Martin
Prieuré Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Esnandes ; chemin de la Prée-d'Esnandes
Prée-d'Esnandes (chemin de la)
1982 A 456
En village
11e siècle ; 12e siècle ; 4e quart 14e siècle ; 2e moitié 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
4e quart 20e siècle
1622 ; 1629 ; 1630 ; 1632 ; 1633 ; 1740 ; 1880 ; 1996
Daté par travaux historiques ; porte la date
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Le prieuré Saint-Martin d'Esnandes dépendait dès 1029 de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. De l'édifice roman du 12e siècle reste la base de la façade. L'église est reconstruite au 14e siècle et reçoit à la fin du siècle un système de fortification : modification de la façade, ajout d'une enveloppe externe, construction du chemin de ronde, des créneaux, des mâchicoulis et de la poterne, creusement d'un fossé. Considérée comme une place forte catholique, en 1622, le Conseil de la Ville de La Rochelle en ordonne la destruction. Entre 1629 et 1740, reconstruction de l'édifice comme l'indiquent de nombreuses dates portées : 1629, 1630 et 1632 sur les piliers du choeur, 1633 sur le clocher, 1740 sur la façade nord. Le choeur et une partie de la nef avait été revoûtées en 1706. En 1820 des réparations sont autorisées. En 1845, des plans et devis seront fournis par l'architecte Clerget. En 1864 des travaux sont entrepris sur plans de l'architecte départemental Brossard. L'église est repavée par les entrepreneurs Denis Graugeaud et Brard (?). Toujours sur devis de Brossard, l'entrepreneur Jamot, de Marsilly, intervient sur le clocher et sa toiture en 1867, et sur la façade en 1872. De 1873 à 1874, restauration de vitraux confiée à Mongis. Dès 1880, les architectes A. Ballu et Lisch dirigent les travaux de restauration. Les entrepreneurs rochelais Eugène Héraud et Joseph Philippon travaillent sur ce chantier ainsi que le sculpteur parisien Eugène Legrain. La couverture de l'église a été restaurée en 1996.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse ; pierre en couverture
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans
Escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
Eglise à trois vaisseaux, cinq travées et à chevet plat. Les voûtes d'ogives reposent sur une série de colonnes. Les murs sont très épais, comme l'indiquent l'ébrasement des fenêtres. Au sud-ouest, un escalier à vis en maçonnerie permet d'accéder à la tour carrée du clocher et au chemin de ronde. Cette tour est percée sur ses côtés de fenêtres longues et étroites. La partie supérieure des murs disposent de crénelages, de mâchicoulis et de bretèches. A l'est, le mur est percé de trois fenêtres. A l'intérieur, deux sacristies prennent place derrière les autels latéraux, avec séparation par des murs à mi-hauteur, de style gothique flamboyant. La façade ouest se compose d'un niveau de trois arcades, surmonté d'une corniche à modillons et métopes, au-dessus de laquelle est percée une fenêtre. Sur cette façade, on peut observer les transformations : moins large, la première façade devait être de la largeur des trois arcades du bas et surmontée d'un fronton triangulaire sans fenêtre ; l'actuelle est plus large et massive, surmontée d'un crénelage et encadrée par deux échauguettes. Au sud sont quatre ouvertures : la poterne restituée après 1880, la fenêtre rajoutée pendant ces restaurations, une fenêtre à meneaux et un oculus (17e ?).
Sculpture
Ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale ; entrelacs ; palmette ; ornement à forme animale ; chèvre ; crabe ; congre ; lézard ; aigle ; griffon myth. ; tête ; tête : homme ; homme ; femme ; musicien ; masque ; chimère ; centaure ; pichet
L'essentiel du décor est en façade.
1840 : classé MH
À signaler
Propriété publique
2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Carpentier Aline
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07